La sortie d’une nouvelle version de Nero est toujours un événement. Référence en matière de gravure, Nero quitte avec cette sixième version son statut d’utilitaire pour devenir une véritable suite multimédia. Pour preuve,
la procédure d’installation s’effectue en plusieurs étapes, avec l’arrivée de nouveaux logiciels tels Nero Media Player, NeroVision Express 2, ou encore Nero ShowTime. Bref, le côté ‘ usine à gaz ‘, si regrettable
partout, semble avoir contaminé ce bon Nero.Heureusement, la fenêtre de démarrage est un modèle de convivialité. Ce panneau de commande, ni trop sobre ni trop moderne, facilite l’accès aux différentes fonctions grâce à un classement par grands thèmes (audio, vidéo,
données). Qu’il s’agisse de créer un VCD, de sauvegarder des données ou de graver une compilation musicale, Nero prend par la main les néophytes et confirme qu’il est bien le meilleur logiciel de gravure. En revanche, le côté
‘ touche-à-tout ‘ de l’ensemble est moins convaincant, même si l’efficacité est là.Ainsi, Nero Show Time permet de lire des DVD, tandis que Nero Media Player se concentre sur la lecture de fichiers audio. Rien de bien innovant, surtout que… la concurrence fait beaucoup mieux dans ce domaine. Idem pour les modules
d’acquisition vidéo, de retouche sonore ou de création de sauvegarde. Au final, on peut se poser la question : Nero n’en fait-il pas… un peu trop ?
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