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MySpace Music, un kiosque d’écoute gratuite et d’achat sans DRM

La filiale de News Corp. dévoile un service en ligne alimenté par quatre majors du disque, pour écouter de la musique en streaming et télécharger des titres sans verrou numérique.

Fort de sa renommée dans le monde de la musique, MySpace a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le réseau social de News Corp. lance ce jeudi 25 septembre un nouveau service,
MySpaceMusic, un kiosque où les internautes ?” américains uniquement pour le moment ?” peuvent désormais écouter gratuitement et/ou acheter en ligne des milliers de
titres. Pour contrer Apple et son célèbre iTunes Music Store, MySpace a conclu un accord avec les principales majors du disque.Sony BMG, Universal Music, Warner Music et EMI vont ainsi mettre à la disposition de MySpace Music leurs catalogues, moyennant un partage des revenus publicitaires. A quoi s’ajoutera prochainement l’ensemble des titres diffusés par
The Orchard, l’un des plus gros distributeurs numériques de labels indépendants.Aujourd’hui, MySpace peut se prévaloir d’être la plus importante plate-forme musicale au monde, avec 5 millions d’artistes, signés ou non par des maisons de disques.

Des déclinaisons locales ‘ très, très rapidement ‘

‘ Ce lancement constitue la première vague de MySpaceMusic. Nous écrivons un nouveau chapitre dans le modèle de la musique, son modèle économique et la manière dont les gens la
consomment ‘,
a expliqué lors d’une conférence téléphonique Chris de Wolfe, le directeur général de MySpace. ‘ Notre plate-forme est pour l’instant disponible pour tous les membres de MySpace aux
Etats-Unis. ‘
En effet, seuls les membres américains peuvent jouir dès à présent de toutes les fonctions de ce nouveau kiosque, à savoir l’écoute gratuite de tous les catalogues et l’achat de musique au format MP3, donc sans verrou numérique (DRM).Des déclinaisons locales viendront dans un second temps. ‘ Très, très rapidement ‘, promet le directeur général, sans donner plus de détails. Les internautes français devraient donc pouvoir
en profiter sans trop attendre.Pour le moment, ces derniers, comme tous les membres de la communauté (120 millions) hors des Etats-Unis, peuvent seulement accéder à l’interface revisitée du site, ainsi qu’au nouveau lecteur multimédia, sans toutefois pouvoir
utiliser toutes ses fonctions.

Achat depuis le lecteur de musique

C’est depuis ce ‘ player ‘ que les internautes américains pourront non seulement écouter, mais aussi acheter des sonneries de téléphone portable chez Jamster ou des titres au format MP3 chez Amazon.com. En
cliquant sur un simple bouton depuis l’interface du lecteur, les mélomanes accéderont à la plate-forme de paiement.‘ Le prix des téléchargements est défini par les artistes et les maisons de disques ‘, rappelle Amit Kapur, directeur général de MySpaceMusic. Reste que le tarif moyen pratiqué chez
Amazon pour le téléchargement d’un morceau est de 89 cents l’unité. Soit 10 cents de moins que chez Apple. D’ores et déjà, la filiale de News Corp. travaille avec les maisons de disques locales pour proposer l’achat de titres hors des
Etats-Unis.Dans les prochains mois, MySpace devrait proposer à sa communauté de nouveaux services, comme l’envoi de SMS (sans plus de précisions pour le moment), des fonds d’écran aux couleurs des artistes, du contenu premium et la vente de
produits dérivés et de place de concerts. ‘ Nous comptons diversifier l’expérience musicale à travers MySpace, mais aussi faire de l’argent ‘, résume Amit Kapur.Le site pourra également compter sur les revenus publicitaires engendrés par les bandeaux ou par le sponsoring de rubrique. Mais aussi par un éditeur de campagne qu’il propose aux musiciens pour créer et diffuser des publicités auprès
de leur communauté.

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Hélène Puel