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Musique : vers la fin des DRM

Les DRM sont-ils condamnés à disparaître ? Très impopulaires, ils sont petit à petit abandonnés par les majors du disque. Et de nombreux outils cherchent à les contourner en toute légalité.

EMI, en autorisant Apple et son iTunes Store à commercialiser des musiques sans protection DRM a ouvert la voie en 2007. Devant le succès des ventes sans DRM sous iTunes, Universal et Warner ont depuis décidé d’emprunter
progressivement le même chemin.Certes, les DRM – ces technologies qui limitent les droits d’utilisation, de copie et de transferts des musiques et des films téléchargés ?” ne disparaîtront pas du jour au lendemain. D’autant
qu’elles restent indispensables à toutes ses offres (très attractives pour les gros consommateurs de musique en ligne) de location, qui vous permettent, soit de télécharger des compilations pour animer une soirée (comme l’offre de
Playthelist.com), soit de télécharger toute la musique que vous voulez de façon illimitée, tant que votre abonnement reste actif (MusicMe et aux US l’offre Zune). Toutefois, le mouvement est en marche et n’a aucune raison de
s’arrêter en 2008, bien au contraire.Histoire d’enfoncer le clou, on voit surgir sur le marché de nombreux outils qui contournent les DRM en exploitant l’une de leur autorisation : les DRM autorisent en effet généralement le gravage sur CD. Ces
logiciels se prétendent légaux puisqu’ils exploitent une fonction ‘ autorisée par DRM ‘ pour convertir les fichiers protégés en fichiers non protégés en créant de façon transparente pour l’utilisateur un ‘ CD
virtuel ‘ et en numérisant de nouveau les musiques en MP3 depuis ce CD virtuel. Ces outils ne sont pas destinés à favoriser le piratage mais à permettre l’écoute, sur n’importe quel baladeur, des fichiers protégés. Rappelons
qu’il est totalement interdit de transférer ces fichiers à des amis, ou pire encore, de les publier sur Internet ou sur un réseau P2P.-
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Loic Duval