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MSI, géant de la carte mère, diversifie son offre de serveurs

Les cartes mères réseaux, de MSI, suivent les dernières annonces de processeurs d’Intel et d’AMD. Le constructeur taïwanais vient également de dévoiler ses nouveaux NetPC et ses Windows Based Terminal.

Anouveaux processeurs nouvelles cartes mères. MSI vient de lancer la MS-6321, puis la MS-6325 dotée du contrôleur système i820. Mais si l’on n’utilise pas l’onéreuse mémoire Rambus, l’i820, avec de la SDRam, se révélera 30 % moins puissant que les résultats annoncés. Les cartes mères les plus intéressantes arriveront en septembre : la MS-6335, pourvue du chipset i840 ; et la MS-6347, assortie du KZ-133 pour AMD.

Les NetPC, pour limiter les coûts d’exploitation

MSI poursuit ses efforts en ce qui concerne les NetPC. Le nouveau MS-6209, équipé du i810, met en ?”uvre les processeurs Celeron et Coppermine S370 à 533 MHz. Mais, compte tenu du positionnement du NetPC, il est plutôt destiné à accueillir un Celeron, moins cher. Le MS-6209 accepte une résolution maximale de 1 280 5 1 024 points, en 65 535 couleurs. Il est également pourvu d’une alarme anti-intrusions, et le boîtier peut être verrouillé par un cadenas. Outre son port infrarouge en façade et son port PTI à l’arrière qui lui permettent une connexion à des écrans plats ou de télévision, le MS-6209 est équipé du système D-Led, un ensemble de 4 diodes qui permet, par combinaisons de couleurs, de diagnostiquer simplement les problèmes du système. Le MS-6214 est une version de haut de gamme du précédent. Il met en ?”uvre les processeurs Intel les plus puissants. On peut cependant se demander qui est prêt à dépenser 5 000 F et plus pour un processeur destiné à un NetPC. Doté du bus l’AGP 2X, le MS-6214 accepte des résolutions allant jusqu’à 1 600 5 1 200 points, en 256 couleurs, à 85 Hz de rafraîchissement. MSI vient également, à l’instar de Compaq, de HP ou d’IBM, de dévoiler son premier Windows Based Terminal, le WBT MS-5204. Il peut servir de station de travail ou être placé entre les postes Windows et les serveurs d’applications en ne transmettant à travers le réseau que les données contingentes, à savoir : les clics de souris, les saisies et les changements d’images au niveau du serveur. Cela réduit l’encombrement du réseau, mais multiplie la charge applicative sur le serveur dans la mesure où tout est exécuté à son niveau.

Des WBT silencieux et peu gourmand

Cependant, dans ce cas, l’avantage consiste à augmenter la sécurité au niveau de l’échange d’informations sur le réseau. Le WBT communique grâce aux deux protocoles ICA, de Citrix, et RDP, de Microsoft. Ce boîtier silencieux, sans disque, ni lecteur de CD, ni ventilateur, est équipé d’un CPU Cyrix Media GXLV 200-233 MHz et de 16 Mo de RAM. Le tarif à l’unité varie entre 500 et 700 $. Mais le renouveau de ces architectures réseaux à base de terminaux asynchrones se justifie-t-il, compte tenu de l’abondance de bande passante sur les réseaux locaux qui flirtent avec le gigabit par seconde ?

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Sadek Baïti