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MQSecure sécurise les serveurs IBM MQSeries

L’éditeur Candle persévère dans l’administration des middlewares avec la sortie de la dernière mouture de son logiciel MQSecure. La société en profite pour prendre une nouvelle direction en s’engageant dans l’EAI en présentant sa plate-forme CandlNet e-Business Plaform.

La constance de Candle fait sa force. Depuis vingt-cinq ans, la société développe des logiciels de gestion de la disponibilité des systèmes informatiques. Après s’être occupée des environnements grands systèmes, elle s’est tournée vers l’administration des middlewares orientés messages tels qu’IBM MQSeries, avec un outil spécialisé baptisé MQSecure. La première mouture, la version 100 de ce produit, est sortie en 1997 ; et la dernière, la version 200, a été annoncée avant les vacances.

Des API plus conviviales

MQSecure assure les quatre fonctions de base de la sécurité : l’authentification, la confidentialité, l’intégrité et la non-répudiation sur toutes les informations échangées dans les réseaux MQSeries, car ce dernier ne dispose pas de système de sécurité intégré. La confidentialité est assurée par le cryptage basé sur l’algorithme de chiffrement à clé publique RSA. Ce chiffrement peut être implanté de deux manières. La première, la plus simple, consiste à chiffrer les données de serveur à serveur. Dans ce cas, MQSecure place le code de chiffrement sur les points de sorties de MQSeries. La seconde solution, plus sécurisée, convient mieux au secteur bancaire ou au B to B en général. Elle consiste à effectuer un cryptage de bout en bout, c’est-à-dire d’application à application. Les développeurs utilisent pour cela des API de MQSecure.Les principales améliorations de la nouvelle version concernent justement ces API qui deviennent plus conviviales et plus faciles à utiliser. De plus, une API Java est désormais disponible. Autre progrès important : la distribution des clés publiques est à présent fondée sur LDAP.MQSecure vient en complément des outils de supervision et de configuration de la famille CandleNet Command Center (CCC). Le premier de ces outils est CCC for MQSeries. Chargé de remonter les alertes en provenance de MQSeries, il est capable de prendre des décisions de façon automatique selon les événements. Il peut provoquer le redémarrage automatique d’un canal. Enfin, il s’interface avec les principales plates-formes d’administration du marché. Le deuxième outil, CCC for MQSeries Configuration, est destiné à gérer les configurations de MQSeries dans les environnements contenant de nombreux serveurs. Il s’occupe des files d’attente, des canaux, des listeners (détectecteurs d’événements), des modèles des processus ainsi que de la normalisation des noms des différents objets.L’activité de Candle ne se limite plus aux mesures et au monitoring des réseaux. L’éditeur considère que le développement de l’e-business ne peut s’effectuer qu’avec l’EAI (Enterprise application integration). Pour cela, l’entreprise a été restructurée en deux entités : le System Management et le Business Service Management.

Au-delà du middleware

Candle s’est déjà lancé sur le marché de l’EAI, en 1997, avec la technologie Roma, et elle présente aujourd’hui sa plate-forme CandleNet eBusiness Platform (eBP). Il s’agit d’une infrastructure destinée à relier toutes les applications, celles-ci étant considérées comme des services capables de communiquer. CandleNet eBP se situe ainsi au-dessus du middleware puisqu’il gère le format, la transformation et le routage des données, ainsi que les communications avec l’extérieur.

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Alain Coupel