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MPLS transporte aussi Ethernet

Cette technologie de c?”ur de réseau d’opérateur fait transiter le protocole de niveau 2 en mode point à point.

MPLS (Multi Protocol Layer Switching) a aussi un rôle à jouer dans les réseaux métropolitains. Cette technologie de c?”ur de réseau d’opérateur fournit, sur une architecture IP, des circuits entre un point d’entrée et un point de sortie. Et ce, quel que soit le protocole utilisé en périphérie.Les opérateurs l’utilisent principalement pour interconnecter des points de présence et proposer aux entreprises des services de réseaux privés virtuels (RPV) de niveau 3.

Une infrastructure unique pour tous les types de services

Une autre utilisation est en train de voir le jour : fournir des liens point à point au niveau 2 pour interconnecter des sites directement avec Ethernet. ” Il n’y a pas de limite avec un c?”ur de réseau MPLS. Il reste seulement une contrainte de distance entre le site client et le premier routeur de l’opérateur IP, note Hector Avalos, directeur technique de Juniper pour l’Europe du Sud. Dans la pratique, Ethernet sur MPLS sera utilisé dans les réseaux métropolitains. “” Je ne vois pas l’intérêt, par exemple, d’un lien Ethernet entre Paris et Lyon “, note Patrice Bellagamba, consultant en technologies de réseaux étendus chez Cisco. Les services de connectivité Ethernet existent déjà sur ATM et relais de trames. L’utilisation de MPLS sera transparente pour l’entreprise cliente, et les bénéfices à attendre se situent au niveau du prix.De fait, MPLS permettra aux opérateurs de réaliser une économie d’échelle, puisqu’ils utiliseront une infrastructure unique pour tous les types de services. En effet, MPLS transporte aujourd’hui IPv4 et ATM. Et demain, il véhiculera IPv6 et le relais de trames.Pour ATM (Asynchronous Transfer Mode)

, MPLS peut à première vue paraître redondant, puisque les réseaux d’opérateurs utilisent ATM comme couche de transport. “Si un opérateur veut offrir des services ATM et IP, il doit construire un réseau ATM et mettre de l’IP autour. Or, ATM monte mal en débit. Il n’est pas réaliste d’imaginer des réseaux ATM à 10 Gbit/s”, souligne Patrice Bellagamba. On conservera donc ATM à la périphérie, pour fournir un service ATM de bout en bout, avec MPLS au milieu.

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Annabelle Bouard