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Motorola poursuit un cadre débauché par Apple pour l’iPhone

Le fabricant américain dépose plainte contre l’un de ses anciens salariés, devenu vice-président des ventes mondiales du téléphone-baladeur d’Apple.

Motorola poursuit en justice un ancien cadre du groupe, accusé d’avoir violé une clause de non-concurrence en acceptant de travailler pour Apple, dans la division iPhone, où il pourrait dévoiler des secrets du fabricant américain de
combinés.Michael Fenger a reçu des ‘ millions de dollars ‘ en cash et en stock-options en s’engageant à ne pas travailler pour la concurrence dans les deux années suivant son départ de Motorola,
pour lequel il supervisait les appareils mobiles dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), peut-on lire dans la plainte déposée jeudi dernier dans l’Illinois par Motorola. Or il a rejoint la division iPhone d’Apple le 31 mars, soit
moins de un mois après son départ de Motorola.

Collaboration infructueuse

Fenger, qui est désormais vice-président mondial des ventes de l’iPhone, a amené avec lui deux cadres supérieurs de Motorola qui avaient accès aux secrets commerciaux et à la relation clientèle du troisième fabricant mondial de
téléphones portables, selon le texte de la plainte.Avant de se lancer en solitaire dans la téléphonie mobile, Apple avait collaboré avec Motorola, sortant en 2004 le RokR, un mobile compatible avec le kiosque numérique iTunes de la firme à la pomme, qui n’a pas eu le succès
escompté.Motorola, dont le siège est situé dans la banlieue de Chicago, demande au tribunal du comté de Cook d’invalider le contrat de travail de Fenger chez Apple pendant deux ans, et de lui interdire de solliciter ou d’embaucher des salariés
de Motorola, ainsi que de divulguer des informations confidentielles.Motorola demande également à son ancien cadre des dommages et intérêts ainsi que le remboursement des stock-options reçues en échange de la clause de non-concurrence.

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La rédaction, avec Reuters