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Mot d’ordre des DSI : optimisation

La livraison annuelle de l’enquête CSC sur les enjeux des directeurs informatiques est un événement toujours attendu avec intérêt. Voici, en avant-première, un résumé de la…

La livraison annuelle de l’enquête CSC sur les enjeux des directeurs informatiques est un événement toujours attendu avec intérêt. Voici, en avant-première, un résumé de la nouvelle édition qui sera détaillée dans notre prochain numéro. L’enjeu privilégié cette année ne surprendra personne : il s’appelle optimisation ! Les quatre premières priorités citées sont à ranger sous cette bannière, les problèmes de sécurité n’arrivant qu’en cinquième position : optimisation des services informatiques dans l’entreprise, optimisation de l’organisation, amélioration de l’exploitation, amélioration des liaisons électroniques avec clients, fournisseurs et partenaires. La stratégie e-business, qui était dans le peloton de tête des objectifs l’an dernier, a clairement pris du retard cette année. Même si 74 % des responsables interrogés sont en train de définir ou de mettre en place une telle stratégie. Par ailleurs, l’externalisation a le vent en poupe, et elle a même pris de l’ampleur : elle ne s’applique plus seulement à l’informatique, mais à de nombreux processus d’entreprise. 83 % des responsables sous-traitent déjà des fonctions informatiques, et 62 % d’entre eux comptent externaliser d’autres tâches. La place du DSI au sein de l’entreprise semble évoluer vers le haut : plus de 60 % reportent directement au PDG ou au DG, contre 41 % seulement il y a cinq ans. Petite ombre au tableau : le poste semble toujours exposé, car 34 % des DI ne restent en place que deux ans ou moins !L’un des intérêts de l’enquête est également de comparer les réponses des DI européens à celles des DI nord-américains : ainsi, la mise à niveau des systèmes obsolescents est une priorité plus forte sur le Vieux Continent. A l’inverse, le retour sur investissement des projets e-business est davantage cité comme l’obstacle numéro un par les Américains (83 %) que par les Européens (63 %). Enfin, en toile de fond de l’enquête, il apparaît clairement que les enjeux purement technologiques cèdent le pas aux enjeux d’entreprise.

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Luc Fayard