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Mono singe .NET

Le jeu d’applications désormais aux mains de Novell approche de sa sortie définitive. Il facilitera l’interopérabilité entre les distributions Linux.

Novell dispose de sa machine virtuelle libre. La sortie en version bêta de Mono 1.0 [Mono signifie singe, en espagnol, NDLR] promet d’assurer ‘ le portage d’applications écrites en C#, Java,
Python et bientôt VB, sur des environnements d’exécution différents du
Common Language Infra-structure de Microsoft, dit .NET. Par ailleurs, il sera aussi proposé avec la prochaine version de NetWare ‘,
affirme Érik Dasque, responsable produit de la gamme Ximian chez Novell.L’objectif poursuivi est double. En matière de logiciels libres, Novell souhaite prendre l’avantage sur Red Hat. Mono fournit en effet une couche d’abstraction qui rend une application portable entre différentes
plates-formes Linux. Ainsi, ‘ il évite les conflits que l’on constate lorsqu’une application conçue pour les packages de Suse est exécutée par une autre distribution fondée sur des versions de packages incompatibles, par
exemple ceux de Red Hat ‘
, relève Érik Dasque.Parallèlement à Linux, Mono peut aussi être installé avec les environnements Mac OS, Unix ou NetWare, qui deviennent du coup interopérables avec Windows. ‘ Mono pourra ainsi séduire les éditeurs et les développeurs,
désireux de concevoir une application unique compatible avec l’ensemble de ces systèmes d’exploitation ‘,
détaille Érik Dasque.

Un modèle de services

Côté développement, la mise au point de Mono aura nécessité l’implémentation des bibliothèques dites ‘ assemblies ‘, des interpréteurs de langage
MSIL et des différents compilateurs temps réel propres à la CLI de Microsoft. ‘ Soit environ 1500 lignes de code spécifiques, pour chacun des portages de la CLI
vers Linux, Mac OS X, Unix et NetWare ‘,
remarque Érik Dasque.La version définitive de l’environnement d’exécution Mono sera disponible fin juin. Celui-ci sera facturé au travers d’activités de conseil et d’assistance technique.

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Francisco Villacampa