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Mobilisation sur Facebook pour retrouver une étudiante française disparue à Budapest

Les amis d’Ophélie Bretnacher lancent un avis de recherche sur le réseau social. Ils sont sans nouvelles d’elle depuis plusieurs jours.

Ophélie Bretnacher, une étudiante de l’école de commerce de Reims, a disparu le jeudi 4 décembre au petit matin, alors qu’elle sortait d’une discothèque à Budapest. La jeune femme de 22 ans suit en Hongrie un mastère en
finances dans le cadre du programme d’échanges européen Erasmus.Sans nouvelles d’elle, sa famille et ses amis se mobilisent et ont décidé de faire appel à Internet.
Plusieurs groupes de discussion (visibles à condition d’avoir un compte) ont été créés sur Facebook dans l’espoir de
retrouver Ophélie et de sensibiliser l’opinion publique. Ils rassemblent à ce jour quelque 11 000 internautes.Ses proches lancent un avis de recherche en ligne et demandent à toute personne ayant des informations de les communiquer au numéro +436 646 120 964. Dans un billet publié sur Internet, ils appellent les membres de la
communauté à se mettre en relation avec les médias et à évoquer l’histoire de la jeune femme auprès de tous les contacts qu’ils pourraient avoir au sein des forces de l’ordre ou des autorités judiciaires.Le groupe a également mis en ligne plusieurs photos d’Ophélie, afin qu’elles soient imprimées et distribuées par les membres de Facebook, mais dans la vie réelle cette fois.

Pas une première

L’utilisation du réseau social dans la recherche de personnes disparues n’est pas une première. Plusieurs groupes cohabitent sur Facebook, comme ‘ 1 000 000 people searching for missing people ‘,
‘ FIND MADELINE and other missing children ‘, créé à l’occasion de la disparition de cette petite Britannique en mai 2007, ou encore ‘ Help Find Kyle Fleischmann ‘, qui offre
50 000 dollars de récompense à toute personne qui permettra de retrouver cet étudiant américain dont les proches sont sans nouvelles depuis le 9 novembre dernier.L’utilisation d’Internet dans la recherche de personnes devient aussi un réflexe pour les forces de l’ordre. En France, la gendarmerie nationale a ainsi innové en avril 2007 en lançant un premier appel à témoins, afin de recueillir des
informations et des témoignages sur le meurtre d’un enfant en 2004.En octobre 2007, Interpol
réussissait à identifier et à interpeller un pédophile présumé après la publication de sa photo sur Internet.
Néanmoins, toutes les recherches sont loin de produire des résultats.

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La rédaction