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Mobiles et santé : lancement d’une étude qui doit durer 30 ans

Le projet Cosmos a démarré le 22 avril dans cinq pays européens et auprès de 250 000 utilisateurs de téléphones. Elle est prévue pour une longue durée, afin de déterminer si l’usage du téléphone mobile provoque maux et maladies.

Il y a un an, la France lançait son « Grenelle des ondes », qui n’a pas abouti à grand-chose. L’étude internationale Interphone, elle, a disparu des écrans radars. A l’automne dernier, l’Afsset rendait un rapport sans réelle avancée sur le sujet de l’impact des ondes sur la santé.

Une nouvelle étude, qui cherche à faire le lien entre usage du téléphone mobile et problèmes de santé, a été lancée officiellement jeudi 22 avril. Le projet est nettement différent de tous les autres. Cosmos (Cohort Study On Mobile Communications) est prévu pour durer très longtemps, jusqu’à 30 ans, dans cinq pays : le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark.

250 000 personnes suivies

Au total, 250 000 usagers de téléphones mobiles, âgés de 18 à 69 ans, vont être étudiés en continu pendant 20 à 30 ans. L’enjeu est toujours le même : savoir si oui ou non, l’utilisation du téléphone mobile peut provoquer maux de tête, troubles du sommeil, tumeurs, cancers et autres désordres neurologiques ou cérébro-vasculaires. Chose qui pour l’heure n’a jamais pu être établie avec certitude.

Une durée de 30 ans permettra voir se développer d’éventuelles maladies et d’établir si elles sont bien provoquées ou accélérées par les ondes.

Le projet Cosmos est mené par un organisme britannique, le Mobile Telecommunications and Health Research Program, regroupant industriels, gouvernants, experts indépendants et universitaires. Au Royaume-Uni, les opérateurs contacteront eux-mêmes leurs abonnés pour leur proposer de participer à l’étude.

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Arnaud Devillard