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(Mise à jour) SCO s’en prend aux entreprises utilisatrices de Linux

Après les plaintes contre DaimlerChrysler et AutoZone, l’éditeur révèle que Computer Associates a fait l’acquisition de sa licence SCOsource, ce qui lui permet d’utiliser Linux sans craindre de poursuites judiciaires.

Première publication le 3 mars 2004

DaimlerChrysler est accusé de ne pas avoir respecté son contrat de licence Unix. Tandis que la plainte contre la chaîne d’accessoires AutoZone est liée à son utilisation de Linux.Le propriétaire du système Unix a tenu sa promesse. Avec quelques semaines de retard, SCO a porté plainte aujourd’hui contre une entreprise utilisatrice de Linux : AutoZone, la plus grande chaîne de magasins de vente de
pièces détachées et d’accessoires automobiles aux Etats-Unis, l’équivalent de Norauto en France. Le constructeur DaimlerChrysler est, quant à lui, soupçonné d’avoir participé au pillage du code source de SCO.‘ Les deux plaintes sont très différentes. Celle contre AutoZone concerne son utilisation de serveurs Linux, dont le noyau incorpore illégalement du code source provenant d’Unix System V. Alors que la
plainte contre DaimlerChrysler est liée au non-respect de son contrat de licence d’utilisation d’Unix ‘
, explique Darl McBride, le PDG de SCO.AutoZone est un ancien utilisateur du système OpenServer, de SCO, mais qui a migré ces applications, avec l’aide d’IBM, sous Linux. Autre point amusant, AutoZone utilise la version Linux de Red Hat, qui a récemment promis
de dédommager financièrement ses clients en cas de poursuites judiciaires.Une promesse qui n’a pourtant pas empêché le fournisseur américain d’accès à Internet Everyones Internet de signer cette semaine un
accord de licence avec SCO pour ses serveurs Red Hat. ‘ C’est la garantie absolue pour nous et pour les clients qui hébergent leurs sites sur nos
serveurs Linux ‘
, reconnaît Robert Marsh, PDG d’Everyones Internet.Le cas de DaimlerChrysler est similaire à celui d’IBM, puisque le constructeur automobile détient une licence qui lui donne accès au code source d’Unix. SCO soupçonne le fabricant de ne pas avoir, à l’instar de Big
Blue, respecté son contrat, qui impose une totale confidentialité autour du code.‘ Nous avons demandé en décembre dernier aux détenteurs de la licence d’Unix de certifier leur respect des règles imposées par le contrat. Et DaimlerChrysler fait partie des entreprises qui sont restées
muettes à ce sujet, ce qui constitue une rupture du contrat ‘
, conclut Darl McBride.

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Jean-Baptiste Su (dans la Silicon Valley)