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(Mise à jour) Nouvo.com cherche argent désespérément

Nouvo.com a été mis en redressement judiciaire mardi 14 mars 2001. Le compte à rebours définitif est enclenché, il ne reste plus que trois semaines à l’entreprise pour trouver un repreneur.


Première parution le 15/02/2001La jeune pousse dédiée aux contenus pour le Web affronte une crise financière importante. Elle a souffert d’une audience potentielle encore trop réduite. Malgré une bonne réputation sur son secteur et des productions originales, Nouvo.com n’arrive pas à convaincre les investisseurs de lui fournir l’argent nécessaire à sa survie. La recherche de fonds a commencé en septembre dernier, mais sans succès.” Aujourd’hui, il nous faut trouver vite cet argent, que ce soit par des investisseurs ou par un rachat, confie Eric Clin, cofondateur de Nouvo.com. Le site, qui emploie dix-huit personnes, nécessite un budget d’environ un million de francs par mois. “La webtélé des 20-35 ans, comme elle se définit, a été lancée en mai dernier par Eric Clin et François Nivière. Une première levée de fonds avait été réalisé en février : 12 millions de francs apportés par le groupe de presse Emap (Studio, Télé Poche, Broadcast…) ainsi que par des particuliers : Christophe Sapet (PDG d’Infonie), Frédéric Pie (PDG de Pictoris), Patrick Robin (PDG d’Imaginet) et Pierre-Yves Lejeune (directeur administratif de Paribas).Des business angels qui n’ont pas souhaité renouveller leurs investissements, tandis qu’Emap a récemment décidé de ralentir son développement sur Internet.Nouvo.com s’était fait remarquer par sa série Comme des sardines dans l’espace, primée au salon Narrowcast, puis par la diffusion en exclusivité des Kitchendales, une série réalisée par Chantal Lauby. A la fois producteur et diffuseur de contenu pour le Web (animations, mais aussi séries), Nouvo affiche 1,3 million de pages vues pour le mois de janvier. En termes de visiteurs uniques, cela représente 55 000 internautes qui restent en moyenne 35 minutes.Le succès de Nouvo.com dépendait de deux facteurs : le décollage du marché du haut débit, car la visualisation de ses contenus nécessite un accès rapide à Internet, et le passage à l’abonnement payant.

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Karine Solovieff