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(Mise à jour) Les producteurs indépendants diffusent gratuitement leurs titres sur Deezer

Après un premier accord avec Sony BMG, le site musical signe comme prévu avec la SPPF, qui représente des labels indépendants.

Première publication le 10 octobre 2007

La musique gratuite de Deezer approuvée par Sony BMG

Après avoir obtenu le feu vert de la Sacem, le site musical signe son premier accord avec une major. Un terrain d’entente pourrait bientôt être trouvé avec les producteurs indépendants.Deezer entre un peu plus dans la légalité. Le service d’écoute musicale vient de signer un accord avec Sony BMG. Ses utilisateurs pourront écouter gratuitement et légalement les 165 000 titres de la maison de disques
depuis son site Web, sans téléchargement possible. Jusqu’à présent, les 200 000 titres disponibles en streaming sur Deezer.com provenaient des contributions des internautes, invités à envoyer eux-mêmes leurs morceaux de musique. Ce qui
n’allait pas sans poser des questions de légalité.C’est une première pour la jeune start-up qui avait été contrainte de fermer boutique en mars 2007, faute d’accord avec les ayants droit. Depuis, Deezer (ex-BlogMusik.net), s’est racheté un
nouveau nom, et une conduite, il est parvenu en août dernier à trouver un terrain d’entente
avec la Sacem. Après avoir négocié avec les auteurs, Deezer cherche aujourd’hui à amadouer les producteurs.Christophe Lameignère, PDG de Sony BMG s’est dit très heureux : ‘ C’est un premier pas vers une nouvelle forme d’usage de la musique, avec un cadre respectueux des droits dans le nouvel environnement
numérique. ‘
Quant aux détails financiers, ils n’ont pas été dévoilés. On sait qu’ils reposent sur un partage de revenus publicitaires en fonction du nombre de titres de la maison de disques qui auront été écoutés.

Une nouvelle version en préparation

Des accords du même type devraient être prochainement annoncés avec d’autres représentants des ayants droit. ‘ C’est le premier d’une longue série ‘, assure Jonathan Benassaya, le PDG et
cofondateur de Deezer. Des négociations sont en cours avec la SPPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France) et pourraient aboutir d’ici à quelques jours.En revanche, l’avenir d’un accord avec
Universal Music est plus incertain, même si Jonathan Benassaya affirme être en contact régulier avec la major.
‘ Les choses avancent, ‘ assure-t-il. D’autant que la start-up se dit capable aujourd’hui de pouvoir techniquement identifier tous les morceaux en fonction de leur maison de disques d’origine, afin de
rémunérer justement leurs auteurs. Chose qu’elle avouait ne pas pouvoir réaliser il y a moins de deux mois dans
nos colonnes. Mais pour l’heure, chez Universal Music, qui avait menacé de pousuivre Deezer en justice en l’accusant d’exploiter
illégalement son catalogue, ‘ il y a rien de nouveau ‘.Outre les négociations avec les maisons de disques, Deezer s’attelle à une nouvelle version. D’ici à la fin du mois, la plate-forme devrait proposer des outils de réseaux sociaux et un portail d’actualités musicales. En attendant, le
service séduit de plus en plus d’internautes. De 300 000 membres il y a un mois, le service d’écoute en revendique désormais plus d’un million. Jonathan Benassaya en est certain : ‘ C’est une réponse
concrète au problème de piratage. ‘

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Hélène Puel