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(Mise à jour) Les Pages jaunes dévoilent leurs atouts pour entrer en Bourse

La filiale de France Télécom entrera au Premier Marché le 8 juillet prochain. L’opération devrait permettre à l’opérateur historique de compenser presque en totalité le rachat des titres Wanadoo, qui a eu lieu il y a quelques
semaines.

Première publication le 9 juin 2004La filiale de France Télécom prépare son introduction en se présentant aux analystes et aux investisseurs. Elle met en avant le réseau de petits annonceurs en ligne qu’elle s’est constitué.Les Pages jaunes seront introduites sur le Premier Marché durant l’été. En fin de semaine dernière, la filiale de France Télécom a déposé un document de base auprès de l’AMF (Autorité des marchés financiers). Elle conviait également des
analystes pour une présentation de son activité Web, qui en fait un des acteurs les plus importants de l’Internet français.Ainsi sur les 847 millions d’euros générés par Les Pages jaunes sur l’Hexagone en 2003, environ 208 millions d’euros proviennent des services en ligne, Minitel et Web. Sur cette somme, près de 94,8 millions sont issus du
site pagesjaunes.fr, contre 92,5 millions pour le 36 11 (le solde provenant de l’activité hébergement).’ Le Minitel est en perte de vitesse tant en terme de chiffre d’affaires que de visites. En septembre 2003, Internet a dépassé le 36 11 avec 25 millions de visites pour le premier et 24 pour le
second
‘, précise un porte-parole. Depuis, le phénomène s’amplifie. Au dernier pointage, en mars 2004, pagesjaunes.fr accueillait 32 millions de visites (chiffre Cybermétrie/Médiamétrie) contre 21 millions pour le
36 11.

Le Web ne cannibalise pas les annuaires papier

Si la croissance d’Internet se fait aux dépens du Minitel, celle des Pages jaunes n’a pas d’impact sur les annuaires papier. ‘ Notre activité en ligne ne cannibalise pas l’édition. Les annonceurs papier achètent
de la publicité sur Internet sans pour autant délaisser les annuaires
‘, souligne-t-on en interne.Ainsi, 47 % des annonceurs papier lancent aussi des campagnes sur Internet. Au total, pagesjaunes.fr aurait séduit plus de 267 000 annonceurs (contre 203 000 en 2001). Annonceurs qui, contrairement à ceux des sites
Internet généralistes, ne sont pas de grandes marques nationales, mais principalement des TPE et PME locales.De ce fait, selon Les Pages jaunes, la marge de progression du chiffre d’affaires sur Internet est importante. ‘ Certains professionnels sont encore peu présents sur ce canal, parce qu’ils sont peu équipés. Ou
bien encore parce qu’ils ne sont pas habitués à communiquer, à l’image des notaires ou des avocats par exemple
‘, explique le porte-parole.Outre l’édition, le Minitel et Internet, les annonceurs de la filiale de France Télécom devraient bénéficier dune visibilité supplémentaire : la consultation des annuaires sur les mobiles sera bientôt possible.

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Hélène Puel