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(Mise à jour) France Telecom: pas d’introduction en Bourse de Global One pour l’instant

L’opérateur a démenti les informations du Financial Times. La priorité, affirme-t-il, reste le retour à l’équilibre de sa filiale spécialisée dans les communications d’entreprise.

Dans son édition de ce matin, le quotidien économique britannique affirmait qu’une offre publique de vente (OPV) interviendrait au début de l’année prochain, au moment où Global One devrait devenir bénéficiaire.La filiale de France Telecom avait toutefois déclaré mercredi, lors d’une conférence de presse à Londres, qu’elle visait l’équilibre en 2002 seulement. Selon un analyste cité par le quotidien, Global One pourrait valoir de 15 à 20 milliards de dollars, si l’on applique les mêmes méthodes de valorisation que pour des entreprises comparables comme KPNQwest NV et Equant NV.Le Financial Times précise qu’une OPV permettrait à Global One, d’une part, de contourner l’opposition de Paris à l’octroi d’options sur actions au personnel de France Télécom et, d’autre part, de dégager des ressources pour des acquisitions.

Global One pourra-t-elle convaincre de nouveaux investisseurs ?

Daniel Caclin, le PDG de Global One, a déclaré au FT que, dans la mesure du possible, il préfèrerait apporter un encouragement sous forme d’options, pour des raisons fiscales, et que le groupe aimerait aussi utiliser le produit de l’opération pour financer son développement.Précisant que ce projet d’introduction en Bourse en est encore au stade préliminaire, le quotidien économique observe que la société risque d’avoir de la peine à convaincre de nouveaux investisseurs qu’elle est suffisamment importante pour affronter la concurrence sur le marché des communications pour les entreprises internationales.Mercredi, Daniel Caclin a dit tabler sur un doublement du chiffre d’affaires de Global One à 4,5 milliards de dollars d’ici 2004, précisant qu’actuellement le chiffre d’affaires est de l’ordre de 2,2 milliards de dollars, résultats en France inclus.Global One, née en 1996 d’un joint-venture entre France Télécom, Deutsche Telekom, et l’américain Sprint (dont la fusion avec Worldcom est compromise), est devenu depuis l’instrument de la stratégie internationale de l’opérateur français. Fin janvier en effet, ce dernier a racheté la totalité des parts de Global One pour 3,87 milliards deuros (25,39 milliards de francs).

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Pierre Bouvier