Passer au contenu

Minecraft, quand un jeu à 10 euros casse des briques (et des blocs)

Oubliez Red Dead Redemption, StarCraft II et autres God of War III ; Minecraft est le fruit du travail d’un seul homme, et c’est peut-être le jeu de l’année.

Minecraft, le jeu de l’année ? A voir : après tout, c’est une affaire de goût. Titre le plus rentable de l’année, en tout cas, c’est sûr : en six mois, et alors que le jeu n’est même pas terminé, il s’en est déjà vendu plus de 640 000 exemplaires, ce qui assure une rentrée d’argent confortable, de plus de 40 000 euros par jour, à son seul et unique auteur. A tel point que celui-ci, un Suédois du nom de Markus Persson, a fondé ces derniers jours son propre studio de développement. L’occasion d’évoquer ce jeu brillant, aussi addictif qu’accessible, dont le succès foudroyant pourrait faire école sur la scène indépendante.

Un diamant d’indépendance

Pas facile d’expliquer le principe de Minecraft, ni surtout son génie. Il faut avoir passé sa première nuit blanche devant pour comprendre. Il faut avoir vu le premier lever de soleil sur sa forteresse, accompagné de quelques délicates notes de piano, avant de tomber amoureux. Il faut s’être perdu des heures dans ses propres mines, tentant de rejoindre la sortie, la boule au ventre et les creepers aux trousses. Et puis, bientôt, ne plus pouvoir s’en passer et se sentir investi d’une mission : parler de Minecraft autour de soi, de son parfum de Dungeon Keeper, de Robinson’s Requiem ou de Daggerfall (on a vu pire référence). Faire goûter cette drogue douce à ses amis, tout en sachant pertinemment qu’on s’apprête à ruiner leur productivité et probablement leur vie sociale pour les semaines à venir.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Corentin Raguénès