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Mettons les horloges à l’heure !

Les chiffres, les constructeurs de PC aiment bien ça. Capacité des mémoires, vitesse de rotation des disques durs, débit des graveurs, taux de transfert et, bien…

Les chiffres, les constructeurs de PC aiment bien ça. Capacité des mémoires, vitesse de rotation des disques durs, débit des graveurs, taux de transfert et, bien sûr, fréquence du processeur : d’un mois sur l’autre la tendance est toujours à la hausse. Gordon Moore, inventeur du microprocesseur et fondateur d’Intel, en a même tiré une loi gravée dans le silicium : le nombre de transistors dans les processeurs double tous les 18 mois. Cela présente l’énorme avantage de faire comprendre simplement aux pauvres consommateurs que nous sommes que chaque nouvelle machine est bien mieux que celles de la génération précédente. Imparable : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Mais, coup de tonnerre dans ce ciel commercial serein, le fabricant AMD, rival d’Intel, ose prétendre qu’on ne peut plus se fier à la sacro-sainte fréquence d’horloge des processeurs pour connaître la puissance de son PC. Et abandonne la course au gigahertz en proposant des puces dont la fréquence est bien inférieure à celle du Pentium 4 concurrent. Est-ce une façon de camoufler un échec technologique ? Pas du tout ! Tous les tests sérieux, dont ceux de notre laboratoire, montrent en effet que l’Athlon dépasse le P4. Et, contre toute attente, Intel rallie finalement l’analyse d’AMD lors d’un congrès d’électronique. C’est le coup de grâce. Le mythe du gigahertz a donc vécu. Cela ne signifie pas que les choix vont se clarifier. Loin de là ! Car déjà se profilent à l’horizon les nouvelles architectures de puces. Alors un processeur 64 bits est-il deux fois plus puissant que nos modestes processeurs 32 bits ou pas ? Finalement, rien ne vaut les tests !

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Antoine Besse