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Mercury veut aider à la gestion du changement

Le numéro un du test lance un outil destiné à mieux coordonner les modifications apportées au système d’information. Une solution intéressante, mais incomplète.

‘ Il arrive fréquemment de tester la mauvaise version d’un logiciel ‘, souligne Frédéric Richer, directeur marketing France de Serena. Cet exemple illustre la difficulté de
coordonner les équipes quand il s’agit de gérer les changements d’un système d’information. C’est à ce vieux problème que Mercury s’attaque avec une solution flambant neuve, baptisée Change Control
Management.

Une intégration dans deux outils de ‘ help desk ‘

Difficile à atteindre, l’objectif est double : faire communiquer les équipes informatiques ?” en particulier les services de la production avec ceux du développement logiciel ?” et bâtir un pont entre
les directions informatiques et les directions métier. ‘ Nous avons remarqué que ce processus de changement est très manuel et qu’il requiert beaucoup de travail. Conséquence : les modifications sont source
d’erreurs ‘,
analyse Elie Kanaan, vice-président marketing de Mercury pour l’Europe.La solution de Mercury tente de couvrir le processus de bout en bout. Première étape : collecter les demandes des utilisateurs. Pour cela, elle s’appuie sur la récupération des informations issues des outils de
help desk des éditeurs Peregrine et BMC (ex-Remedy). A noter que l’outil de l’israélien ne s’intègre pas aux produits de Computer Associates et de Landesk, ni à ceux des français PS’Soft et Staff
& Line. La deuxième étape consiste à analyser les effets du changement afin de le valider ou non. Pour y parvenir, Mercury s’appuie sur la technologie d’Appilog, société achetée en 2004. Pièce maîtresse de la nouvelle offre :
la cartographie des liens entre les applications et l’infrastructure sous-jacente. Les informations sont consignées dans une base de données spécifique, appelée CMDB (Configuration Management Database).La troisième étape englobe le développement et le test. Si ce dernier est très bien couvert, les phases de développement en amont ne le sont pas. En effet, l’éditeur ne dispose ni de solution d’analyse, ni de solution de
modélisation de type UML (Unified Modeling Language), ni d’environnement de développement intégré. Il lui faut donc bâtir des partenariats technologiques. Les deux dernières étapes de cette démarche outillée consistent à
déployer les changements réalisés après approbation par les équipes de production, puis à s’assurer qu’ils atteignent le résultat attendu ?” notamment sur le plan des performances. Très ambitieux, Change Control Management
n’offre donc pas tous les éléments de la chaîne de la gestion du cycle de vie applicatif. Mais nul acteur n’est en mesure d’y répondre seul.

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Ludovic Arbelet