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Mention spéciale, meilleures progressions dans l’e-business

Alstom Alstom a attendu mars 2000 pour nommer un ” Monsieur e-business “. Près de 500 personnes ont ensuite été mobilisées et plus de trente initiatives ont vu…

Alstom

Alstom a attendu mars 2000 pour nommer un ” Monsieur e-business “. Près de 500 personnes ont ensuite été mobilisées et plus de trente initiatives ont vu le jour. S’il n’en reste aujourd’hui qu’une quinzaine, certaines ont déjà atteint leur vitesse de croisière, telle ” e-service “, la plate-forme de commande en ligne de produits liés à l’industrie du gaz, développée aux États-Unis et utilisée par plus de 800 clients. ” Il ne s’agit pas d’un simple site de vente en ligne “, avertit Antony Besso, vice-président chargé du business development et de l’e-business.La plate-forme mise en place il y a 14 mois permet aux clients de préparer leurs commandes et d’accéder à des systèmes de maintenance en ligne. Outre l’ouverture du service aux clients européens prochainement, le site va être complètement relié aux ERP (systèmes de gestion des entreprises) d’Alstom afin d’indiquer en temps réel la disponibilité des pièces. Si le projet n’avait pas vocation à être rentable rapidement, il poursuivait d’autres objectifs, d’ordre organisationnel. “Le site web est structurant pour nos process internes. E-service nous oblige à les organiser du début à la fin”, explique Antony Besso. Par ailleurs, Alstom a participé à une série d’enchères organisée par Endesa. “Les enchères ne procurent que des gains à court terme, estime son responsable e-business. Les gains seront beaucoup plus importants lorsque les fournisseurs seront intégrés à la chaîne.” Ce qui explique que Alstom ne fasse partie d’aucune place de marché en tant que vendeur.

BAE

” Evolution “. C’est ainsi que le groupe britannique d’aéronautique et de défense désigne son passage dans la nouvelle économie. ” Ce programme a pour objectif de nous permettre de faire toutes nos transactions en ligne “, explique Chris Coupland, directeur en charge de l’e-business. ” Evolution ” est également destiné à améliorer les relations avec les clients et les fournisseurs. Élaboré en 2000 par une centaine de personnes, le projet est aujourd’hui en phase d’implémentation. Si l’investissement en e-business n’est pas communiqué, la part des ventes en ligne dans le chiffre d’affaires atteindrait 5 % en 2001 et 40 % en 2002. Autre preuve de l’importance de l’aspect collaboratif chez BAE : l’implication dans Exostar. Créée en 2000 et cofinancée par des géants du secteur, cette place de marché a permis à BAE de réaliser ” plus de 20 % d’économies et, surtout, une réduction du cycle de négociation de l’ordre de 90 % “.

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S et SSA, à Londres