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Meetic doit charmer ses futurs clients

Introduit aujourd’hui en Bourse, le site de rencontre en ligne compte près de 2 millions de profils actifs, dont moins de 10 % achètent ses services.

Les marchés s’enthousiasment pour le site de rencontre en ligne. Meetic séduit. L’action introduite ce matin à Paris a été sursouscrite douze fois par les investisseurs institutionnels et sept fois par les particuliers. A la mi-séance,
le titre avait déjà pris 9,87 % pour se stabiliser à 24,5 euros, valorisant ainsi l’entreprise à plus de 360 millions d’euros. Mais après la Bourse, le site créé voilà quatre ans par Marc Simoncini doit s’atteler à un nouvel
enjeu : transformer les âmes esseulées qui fréquentent son site en fidèles clients.Les chiffres sont impressionnants : 18 000 nouveaux profils créés par jour depuis le début de l’année, 1,84 million d’utilisateurs actifs… Pourtant, parmi eux, seules près de 213 000 personnes (abonnées ou
non) mettent la main à la poche pour accéder aux services payants du site : recherche personnalisée de l’âme s?”ur, enregistrement d’une annonce vocale, accès aux soirées Meetic….

Le service Superlol

Chaque abonné rapporte aujourd’hui en moyenne 17,42 euros. Pour augmenter le chiffre d’affaires des services payants en ligne (qui représente au total 93 % des revenus, le reste provenant de la publicité et des services
mobiles), le site de rencontre doit s’attacher à convertir ses membres en clients. Il va pour cela créer de nouveaux services au cours du second semestre 2005. Le premier baptisé Superlol, s’adressera à une tranche de population jeune à laquelle il
proposera des outils communautaires. Le second, Ulteem, s’apparentera plus à l’agence matrimoniale : il rapprochera des membres en fonction de leur profil socio-psychologique.Meetic va aussi poursuivre le recrutement de nouveaux venus. Pour cela, il compte principalement sur la notoriété de sa marque. Sur les six premiers mois de l’année, 77 % dutilisateurs se sont inscrits directement sur le site,
sans passer par un intermédiaire. Mais les partenariats commencent aussi à porter leurs fruits. De 16 % en 2003, la part de visiteurs inscrits issus de sites partenaires est passée à 34 % sur le premier semestre 2005.

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Hélène Puel