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MDS lance le WADSL à l’assaut de l’ADSL dans les régions

De débit asymétrique, la technologie procure jusqu’à 3 Gbit/s par cellule radio en réception. A priori séduisante, elle est en butte à des obstacles administratifs.

Comme prévu par la
LEN (loi sur la confiance dans l’économie numérique) récemment adoptée par le Sénat, les collectivités locales peuvent désormais devenir opérateurs de télécommunications. Dans
cette perspective, les opérateurs télécoms fournissent aux collectivités leurs services ou leurs technologies. MDS en profite pour leur proposer la WADSL (Wireless Asymetric Digital Subscriber Line).Fondée sur des canaux hertziens (en France, les fréquences de 3,7 à 3,8 GHz), celle-ci permet de faire des cellules de diffusion à des débits de 1,5 à 3 Gbit/s sur des surfaces atteignant 100 km de rayon.
L’émission est omnidirectionnelle. Pour le retour, l’utilisateur empruntera tout autre moyen d’accès à sa disposition : ADSL, Wi-Fi, RTC, ligne louée, etc.Particulièrement adaptée aux zones montagneuses et isolées, la WADSL se révèle notamment bien moins chère que le satellite, selon Jean-Claude Ducasse, PDG de MDS : ‘ Il faut compter de 100 000 à
200 000 euros pour la tête de réseau ?” composée d’une Hypergate Station (serveur qui gère le système) et d’un premier émetteur, sous la forme d’une antenne de 60 cm sur 10 cm ?” et de
15 000 à 40 000 euros pour les relais, idéalement installés sur les pylônes TDF. ‘

Obtenir une licence de diffusion

L’entreprise souhaitant souscrire au service WADSL devra s’équiper d’un routeur et d’une antenne, pour un investissement compris entre 300 et 4 000 euros. A cela s’ajoute le coût de
l’abonnement à son fournisseur d’accès traditionnel pour la voie de retour. Sur le plan légal, la collectivité souhaitant mettre en place un réseau WADSL devra obtenir une licence de diffusion auprès de l’ART.Licence qui, semble-t-il, est de plus en plus difficile à acquérir sur ces longueurs d’onde (3,7 à 3,8 GHz). En effet, bien que la technologie soit adoptée dans de nombreux pays, dont les USA, la France paraît réticente à
suivre, certains opérateurs de satellites la soupçonnant de brouiller leur diffusion.

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Stéphanie Renault