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Matra Datavision: ne m’appelez plus éditeur

Abandonnant son activité d’éditeur, la société a réalisé le tiers de son chiffre d’affaires 1999 en prestations intellectuelles.

” Devenir intégrateur (…) a constitué pour nous une révolution (…) Cela a été un chantier très lourd “, n’a pas caché le PDG de Matra Datavision, Hugues Rougier, tirant le bilan de la mutation entamée en décembre 1998 lorsque Matra Datavision arrêtait toute évolution de son système de CFAO, Euclid, pour distribuer les outils de Dassault Systèmes.Entre la réorganisation, les embauches, la formation massive à Catia (Ndlr, logiciel de Dassault Systèmes), et l’acquisition de SSII ?” Eurydice en France et Helios et Genesis en Amérique du Nord ?”, l’activité de services a représenté 33 % des 560 millions de francs de chiffre d’affaires 1999, contre 19 %, un an plus tôt.Cependant, malgré deux cent trois embauches en 1999, les effectifs sont restés stables. Sept cent quarante-cinq salariés fin 1999, soit dix de plus en un an, en raison de l’importance des départs. L’entrée dans le sillage de Dassault Systèmes a d’ailleurs provoqué des remous.

“Les quatre premiers mois de 1999 ont été déstabilisants, reconnaît Hugues Rougier. Malgré les pertes d’exploitation, nous avons atteint un bénéfice de 21 millions de francs en fin d’année.”Cette année, la société espère accroître son activité de services de 20 %.

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Boris Perzinsky