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Retour vers le Futur : Stanford invente la DeLorean… autonome !

En ce Back to The Future Day, les hommages au film culte pullulent. L’un des derniers en date : une DeLorean autonome qui, en plus, adore laisser des traces de pneus sur l’asphalte.

C’est aujourd’hui que la trilogie « Retour vers le Futur » de Robert Zemeckis souffle ses 30 bougies. C’est le moment que deux universités anglophones ont choisi pour faire vrombir les moteurs de leurs DeLorean, la massive voiture star de la trilogie, fabriquée par DMC et convertie en engin à voyager dans le temps par le Docteur Brown. Celle-là même qui emmène Marty McFly dans le temps avec une arrivée le 21 octobre 2015, aujourd’hui même, dans le second épisode.

YouTube – Amblin Entertainment

Les premiers néo-garagistes à avoir levé le voile sur leur DeLorean électrique sont les étudiants de la Queen’s University Belfast, et celle-ci est d’ailleurs visible aujourd’hui sur le campus de l’université.

Et on a appris ce matin que des étudiants et chercheurs de l’Université Stanford en Californie ont eu une autre approche, en équipant une DeLorean d’un système de navigation autonome. Elle est baptisée, en hommage au film, MARTY pour Multiple Actuator Research Test bed for Yaw control, à traduire par Plateforme de test pour détecteurs multiples de contrôle d’adhérence. Car, non seulement elle conduit toute seule mais, en plus, elle aurait parfaitement sa place dans le film Fast and Furious.

Stanford

Pilotage automatique spécialisé dans la glisse sur bitume

Leur modèle de DeLorean ne voyage certes pas (encore) dans le temps mais est autonome et sait aussi faire des drifts (virages en dérapant) comme une reine. Chris Gerdes, Directeur du Revs Center (spécialisé dans la conception de véhicule) de l’Université, souhaitait en effet que le « véhicule automatique soit capable d’exécuter le même genre de manœuvres qu’un modèle piloté par un coureur auto ».

L’aventure MARTY commence en mai 2013 lorsque les chercheurs arrivent à mettre la main sur un modèle de DeLorean en bon état, servant quotidiennement à son possesseur. Il leur aura fallu débourser la modique somme de 22 000 dollars pour s’offrir leur plateforme de travail: impossible pour eux de mener leurs expériences scientifiques sur une autre voiture que celle-ci. « C’est une voiture qui rime avec science » assure M. Gerdes. 

Avec ce véhicule, les ingénieurs ont pu s’atteler à l’installation de circuits informatiques dans tout l’habitacle, ont remplacé de vielles parties mécaniques par de nouvelles et ont enlevé ce qui n’était plus nécessaire. Pour la propulsion, Stanford a fait appel à Renovo (une startup spécialisée dans les voitures électriques) pour adapter deux moteurs électriques sur le système d’entrainement des roues arrière de MARTY.

Le couple développé par ces derniers est assez impressionnant, supérieur à celui d’une Tesla déjà bien musclée. Pour la conduite autonome, MARTY utilise un GPS pour calculer sa position exacte et une multitude de capteurs d’inertie pour se maintenir sur le bitume. Toute l’électronique est bien entendu pilotée par un logiciel spécialement développé pour la voiture.

En tout cas, une chose est claire : MARTY est plus avancé que la DeLorean télécommandable du premier épisode… et aussi plus propre, puisque ne faisant pas appel à du plutonium (volé aux Libyens). La voiture n’est toutefois pas encore au niveau de son alter ego du second opus : volante et propulsée aux ordures ménagères. Peut-être pour les 60 ans du film ?

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