Passer au contenu

Martin Bouygues se résigne à l’UMTS

“Partager une meilleure affaire à plusieurs, cela ne la rend pas meilleure”, répondait Martin Bouygues, début 2001, à ses détracteurs, sceptiques sur sa capacité à financer…

“Partager une meilleure affaire à plusieurs, cela ne la rend pas meilleure”, répondait Martin Bouygues, début 2001, à ses détracteurs, sceptiques sur sa capacité à financer l’aventure de l’UMTS, lorsque le “ticket d’entrée” était à 4,95 milliards d’euros. Ramené, depuis, à 619 millions d’euros, le coût d’une licence UMTS est, de fait, devenu bien plus abordable. “Au-delà des incertitudes liées à l’UMTS, à ce prix-là, on se constitue une réserve foncière [la fréquence, NDLR] pour pas cher”, dit un administrateur du groupe.En décidant d’être candidat, Martin Bouygues enlève une sacrée épine du pied aux pouvoirs publics, qui risquent fort de se retrouver avec la quatrième licence sur les bras. Une belle revanche pour le fils de Francis Bouygues, longtemps traité avec une relative condescendance par la fine fleur du capitalisme tricolore. Mieux : à l’issue d’une bataille d’actionnaires serrée avec Vincent Bolloré, il a finalement accru le contrôle familial sur son groupe. Sur la téléphonie mobile, il reste en embuscade face à Orange et SFR, et se paie le luxe d’être l’un des premiers opérateurs, en Europe, à se rallier à li-mode de NTTDoCoMo.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction