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Maiaah lève la coquette somme de 23 millions d’euros

La start-up française spécialiste des réseaux privés virtuels IP vient de boucler un troisième tour de table malgré une conjoncture morose.

Il y a donc encore des opérateurs télécoms qui réussissent à lever des fonds en ces temps de crise. Maiaah, jeune société française spécialisée dans les réseaux privés virtuels IP, vient ainsi de conclure un tour de table d’un montant total de 23 millions d’euros, soit 150 millions de francs environ. 14 millions d’euros lui sont apportés en fonds propres de façon égale par Atlas Venture, son investisseur historique, et le fonds d’investissements français Galiléo Partners.Un accord de financement passé avec Cisco Capital lui apporte la somme de 8 millions d’euros. Enfin, HP, partenaire financier historique à travers son établissement financier HP Financement, a augmenté sa contribution de 1 million d’euro. Cela porte son engagement total dans la société à 7,5 millions d’euros en financement d’actifs.C’est le troisième tour de table effectué par cette société fondée en février 2000. Lors du précédent, Atlas Venture avait apporté 27,5 millions de francs, et des investisseurs privés 2,5 millions de francs.Selon Maiaah, le montant cumulé des investissements depuis sa création atteint 38,5 millions d’euros, soit quelque 252 millions de francs. Ce nouveau financement devrait lui permettre de recruter des ingénieurs commerciaux et des conseillers clients pour porter son chiffre d’affaires à 100 millions de francs fin 2002, date prévue pour l’équilibre financier.Selon les plans de développement de Thibaut Bechetoille, le PDG, le chiffre d’affaires devrait être de 250 millions de francs pour 2003. Le marché pour ce type de services est estimé à 7 milliards de francs en 2004.D’ici à la fin de l’année, il compte disposer de 20 points de présence réseau (POP) dans l’Hexagone. L’opérateur emploie une quarantaine de personnes et a ouvert des agences commerciales à Lyon, Rennes, Bordeaux, Paris et Amiens.Le développement international a, pour le moment, été gelé. “Quand les conditions sur les marchés financiers seront plus propices, nous reparlerons sans doute d’une introduction en Bourse et du développement à létranger”, espère Thibaut Bechetoille.

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Guillaume Deleurence, 01 Informatique