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Magic Software s’engage dans la relation client

Le spécialiste des outils de développement élargit ses activités.
Dès cette année, la GRC devrait représenter 15 % de son chiffre d’affaires

Pari réussi pour Magic Software : après deux années de pertes, l’éditeur israélien a enfin renoué avec les bénéfices (10,9 millions de dollars, 12,2 millions d’euros, en 1999, pour 64 millions de dollars, 71,5 millions d’euros, de chiffre d’affaires). Et il compte bien poursuivre dans cette voie pour l’année 2000.
Car aujourd’hui, après s’être fait une solide réputation dans le monde des grandes entreprises grâce à ses outils de développement, Magic Software ajoute une nouvelle corde à son arc : la GRC. “Ce choix est un prolongement naturel de notre stratégie, explique Doreet Oren, directrice de marché chez Magic Software. Nos outils permettent aux entreprises d’intégrer leur existant pour construire une base homogène. Avec nos applications de GRC, nous les aidons à franchir une autre étape primordiale : gagner et fidéliser leurs clients.”Le fer de lance de cet engagement est une suite logicielle qui comporte actuellement trois éléments (eMerchant, eService et eContact), auxquels s’ajouteront deux autres modules (eSales et eCapture) d’ici à la fin de l’année.

Une étape vers l’hébergement d’applications

Conçues pour les grandes entreprises et les sociétés qui font de l’infogérance de centres d’appels, ces solutions devraient représenter plus de 15 % du chiffre d’affaires de Magic Software en 2000. Leur commercialisation se fait à travers le réseau de partenaires de l’éditeur (ISV, VAR, etc. ), mais celui-ci souhaite élargir cette base avec les pôles GRC des grandes SSII et des intégrateurs, en attendant de se lancer dans l’hébergement d’applications.
Et quand on l’interroge sur les chances de Magic face à des concurrents de bien plus grande notoriété comme Siebel, Vantive et Clarify, Doreet Oren répond sans hésitation : “Nous couvrons tous les besoins de GRC d’une entreprise. Par ailleurs, nos solutions sont plus rapides à mettre en place et souvent moins chères que celles de nos concurrents.”Magic Software met son pôle outils de développement en veilleuse jusqu’en octobre pour s’investir dans la GRC. Pratiquement inconnu sur ce marché aux perspectives très prometteuses (12,1 milliards d’euros en 2003 selon IDC), l’éditeur doit maintenant y faire ses preuves.

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FLORENCE PUYBAREAU