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MAAF Assurances suit les conseils du Cigref pour faire du commerce électronique

L’assureur français a choisi WebSphere Application Server sans évaluer l’offre du marché. Son nouveau site a doublé sa fréquentation et divisé par deux les temps de réponse.

Communiquer avec ses clients et avec ses partenaires par Internet. Pour y parvenir, le groupe mutuel MAAF Assurances a choisi d’installer une nouvelle infrastructure de serveurs d’applications au standard Java. Pour Nasser Mechri, directeur de l’informatique et des télécommunications du groupe, ” cela assure la pérennité de notre solution et permet de mettre en place de nouveaux services à valeur ajoutée “.
Résultat : depuis le mois de juillet 2000, l’assureur vend en ligne un contrat complet. Par Internet, il peut aussi déclencher un service métier telle la souscription à un contrat inscrit dans son système d’information.Pour bâtir ce nouveau site Web, les responsables de MAAF Assurances ont choisi le serveur d’applications d’IBM, WebSphere Application Server, sans avoir évalué l’offre du marché.

“Nous nous sommes reposés sur une étude du Cigref
[NDLR : le Club informatique des grandes entreprises françaises] dont nous sommes membres, se félicite Nasser Mechri. Nous nous sommes également servi des retours d’expériences de partenaires membres du Cigref.”Le projet, démarré en janvier 2000, n’a connu aucune dérive : les délais et le budget ont été respectés. “Nous avons confié à IBM Global Services les travaux de migration de notre ancien site Web”, raconte Loïc le Gallo, responsable du projet. A ses yeux, il s’agissait ainsi de se simplifier la tâche en faisant appel à la société qui édite cette technologie. Le prestataire devant aussi assurer un transfert de compétences vers l’équipe informatique interne de MAAF Assurances.

Des performances à la mesure des attentes

Finalement, les performances affichées par le nouveau site sont à la mesure des attentes de l’assureur. Outre un nombre de connexions en croissance ?” deux mille visiteurs par jour contre mille auparavant ?”, le temps d’accès et d’affichage des pages est divisé par deux. Et en dehors des contraintes réseau, il est inférieur à une seconde.L’ancien site institutionnel, qui datait de 1996, ne permettait pas à l’assureur de répondre à la stratégie de commerce électronique de son groupe ni de développer des nouveaux services à valeur ajoutée. Pratiquement, c’était la duplication de ce qui existait sur le serveur télématique de l’assureur : le même moteur servait les accès Minitel et Web.La seule différence était l’intégration de fonctions telles que la présentation de l’entreprise, la réalisation de devis pour des polices automobiles ou santé, et la possibilité de souscrire à des produits très simples.

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Ismaïla Sarr