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L’université du Kentucky parie sur eDirectory

En moins d’un an, l’université a installé près de 140 serveurs eDirectory, devenant ainsi l’un des plus gros sites de production à avoir adopté la dernière version de l’annuaire de Novell.

L’université du Kentucky est l’un des premiers clients de Novell à avoir déployé sur son réseau la dernière version de Directory Server : NDS 8. 0 pour NetWare, et eDirectory pour les plates-formes NT, Solaris et Linux. “Nous avons commencé avec NDS 4. 10 en décembre 1994, pour gérer les quelque 23 000 étudiants de l’époque qui se déplaçaient sur le campus. Nous souhaitions leur donner accès aux différents services du réseau, comme l’impression de documents ou les serveurs de fichiers “, explique Gary Porter, directeur informatique de l’université.

La migration ne s’est pas faite sans problèmes

La migration vers eDirectory a été décidée pour des raisons de compatibilité avec l’existant et surtout pour les nombreuses améliorations qu’il apportait. “eDirectory est devenu mature, il sait gérer les pics de trafic. Il met en ?”uvre la norme X. 500 et le protocole LDAP v. 3 et s’avère bien plus rapide que la version précédente. D’autre part, il utilise une véritable base de données et assure la réplication des informations. Enfin, l’intégration de DirXML [une application qui permet de relier entre eux plusieurs annuaires, comme Active Directory, Netscape Directory ou NDS, Ndlr] et le fait d’être disponible pour plusieurs systèmes d’exploitation ont été aussi déterminants “, ajoute Gary Porter. L’expérience acquise avec les précédentes versions du logiciel – sans compter la participation de l’université au programme bêta de l’éditeur – a facilité le déploiement du nouvel annuaire. À peine deux mois ont été nécessaires à la mise à jour des cinq principaux serveurs du réseau de l’université, ce qui constituait la phase initiale du projet. “Toutefois, le passage de NDS 7 à la version 8. 0 n’a pas été de tout repos. Nous avons eu des soucis de compatibilité entre les deux versions, notamment dans la définition des objets de l’annuaire, et dans la manière dont les deux outils gèrent ces objets. Ainsi, nous avions des objets qui existaient sur certains serveurs et pas sur d’autres. Mais le problème est résolu grâce aux services packs “, poursuit Gary Porter. Depuis, le département informatique a mis à jour une grande partie des 140 serveurs du site. Et il continue au rythme de deux serveurs par mois. “Ce qui peut sembler lent, mais la migration dépend surtout des différents départements, qui, au sein de notre infrastructure décentralisée, ont la charge de mettre à jour leurs propres matériels et logiciels “, précise le directeur informatique.
Aujourd’hui, le réseau de l’université compte donc des versions de eDirectory pour NetWare, mais aussi pour Solaris, Linux et NT. “Quelle que soit la plate-forme, il n’y a pas de différences de fonctions. Seule l’interface utilisateur change. Pour Unix et NetWare, tout se fait à partir de la ligne de commandes, qui sont d’ailleurs les mêmes. Pour NT, l’administration est réalisée par l’interface graphique qui traduit ensuite les opérations en commandes “, indique Gary Porter.
Le prix du déploiement n’est pas encore complètement connu, l’opération n’étant pas terminée. “Le coût du matériel est faible, puisque nous avons utilisé les serveurs existants. Mais les licences nous ont coûté 60 000 dollars [66 794 ?] environ”.

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de notre correspondant à San Jose, JEAN-BAPTISTE SU