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L’UFC-Que choisir aime l’iPhone 4, mais ne le recommande pas

L’association a testé le smartphone d’Apple et confirme les problèmes de réception. Malgré les qualités de l’iPhone 4, elle ne le conseille pas, à ce stade, aux consommateurs.

L’iPhone 4 n’est décidément pas en odeur de sainteté dans les magazines et les associations de consommateurs. Quelques jours après que le Consumer Reports eut déconseillé l’achat du téléphone d’Apple aux Américains, ce mardi 27 juillet, l’UFC-Que Choisir se refuse à le recommander aux consommateurs français.

Sur son site, l’association, sans négliger les nombreuses qualités du terminal (facilité d’emploi, qualité d’écoute, photo, navigation Internet, etc.), explique avoir testé le dernier smartphone d’Apple. Et confirme les problèmes de réception. Des problèmes qui avaient contraint Apple à réagir et à décider d’offrir une coque de protection gratuite (le programme vient de démarrer).

« Lorsque le réseau passe mal, le risque d’interruption est élev頻

« Nos tests plus poussés montrent que lorsqu’on touche l’appareil (notamment sur le côté gauche en bas), il perd de sa capacité à émettre. Dans les zones bien couvertes, cette perte de signal n’est pas gênante pour téléphoner. Mais lorsque le réseau passe déjà mal, le risque d’interruption est élevé. La diminution du signal affecte également les débits du réseau de données, ce qui ralentit la connexion à Internet. Le territoire français étant mieux desservi par les réseaux de téléphonie mobile que le sol américain, les problèmes devraient être moins fréquents », note l’UFC-Que Choisir.

Néanmoins, l’association juge « impossible de conseiller aux consommateurs un smartphone qui peut “perdre” le réseau quand on le tient. Un téléphone sert à téléphoner ! ». Même si l’iPhone 4 « se révèle être un très bon appareil », l’association de consommateurs se refuse à le recommander à ce stade.

Un problème de résistance à l’eau pourrait aussi exister, note l’UFC-Que Choisir. Mais sans certitude, de nouveaux tests devant être menés. « Pour l’instant, les ruptures de stocks des boutiques nous obligent à patienter. »

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Guillaume Deleurence