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Lost Planet 2, planète chaude et action bouillante

Dix ans se sont écoulés, la planète EDN III se terraforme et la glace cède la place à une végétation luxuriante. Rassurez-vous, il y a toujours de l’action. Nos impressions.

Lost Planet 2 est là pour rompre la glace...
Lost Planet 2 est là pour rompre la glace… – Lost Planet 2 est là pour rompre la glace…

Comme dans toute grosse production, presque hollywoodienne, il y a un prégénérique. On retrouve ses marques : la neige, les Vital Suit – sorte de méca belliqueux – et, bien sûr, nos charmants Akrids, qu’on prend toujours un malin plaisir à abattre, un rire sardonique emplissant notre gorge pas trop déployée, parce qu’il ne fait pas chaud.

Partie à quatre

C’est l’occasion de revoir les bases du jeu et de découvrir quelques nouveautés. Gros choc, vous n’êtes pas seul. Le jeu est résolument pensé pour la coopération à quatre, et si vous n’avez pas assez d’amis, ce qui est notre cas, l’IA prend avantageusement la main. En plus, elle ne mange pas vos chips. Dans les faits, vos pioupious se comportent dignement face à l’ennemi. Un de vos compères reste toujours à vos côtés, que vous soyez devant ou à la traîne. Plutôt efficaces au combat, il leur arrive, en de rares occasions, de donner l’impression de tirer pour faire peur aux pigeons.

Thermo ? Pile !

L’arrivée de vos team mates, comme on dit parfois aussi en France, implique quelques changements. On voit ainsi apparaître une « jauge de vie » commune, qui, quand elle est vidée, vous dirige tout droit vers le game over.

Un Akrid, quatre soldats, une victoire facile.
Un Akrid, quatre soldats, une victoire facile. – Un Akrid, quatre soldats, une victoire facile.

Autant dire, que vous avez intérêt à vous serrer les coudes et à ne pas folâtrer bêtement. Il est même possible de donner un peu de votre thermo-énergie à l’un de vos collègues guerriers. Car, désormais, si la thermo-énergie n’est pas aussi importante, vous pourrez l’utiliser comme une seconde vie.
Comment ? Grâce à l’Harmonizer. Un outil magique qui convertit la thermo-énergie, emmagasinée au fil des combats et trouvailles, en vie vibrante. L’appareil n’est toutefois utilisable que quand le glas commence à sonner, quand vous êtes sur le point de mourir. Il vous immobilisera quelques secondes, mieux vaudra donc éviter de rester planter au milieu du champ de bataille ou dans les pattes d’un boss de fin de niveau.

Beau et fluide

Deuxième gros choc, c’est beau ! Si la glace du départ ne rend pas forcément hommage au MT Framework 2.0, le moteur maison de Capcom, les passages dans la jungle, qui ne tardent pas à arriver, sont un vrai bonheur de détails de végétation luxuriante, d’éruptions akridiennes et d’effets aquatiques à vous faire lâcher la manette pour enfiler votre maillot de bain. Oui, celui qui est bouffé par le chlore depuis l’année dernière quand vous étiez allé à la piscine.
Le réchauffement climatique a du bon, mais attention, parce que, même dans l’eau limpide, les Akrids guettent, sous toutes leurs formes, petits et vicieux. Ces saletés sont plus variées également. Un bestiaire à abattre.

Petits soucis…

Les déplacements des personnages sont toujours fluides. Même si on retrouve la lourdeur pour se relever quand une patte gigantesque nous jette à terre, ce qui ne manque pas d’arriver quand on affronte un boss.

Pas étonnant que la glace fonde avec des Akrids de ce genre.
Pas étonnant que la glace fonde avec des Akrids de ce genre. – Pas étonnant que la glace fonde avec des Akrids de ce genre.

Et c’est là qu’on note un double point noir. Le premier tient au placement de la caméra. Combien de fois a-t-on assisté à l’envol de notre personnage, propulsé par une patte monstrueuse qu’on n’avait pas vue arriver parce que la caméra s’était judicieusement placée entre un arbre, une touffe d’herbe et nous… Rageant, pour le moins.

Le second point noir touche aux boss en eux-mêmes. Toujours très nippons, comprenez gigantesques avec des points rouges pour indiquer leurs points faibles, ils sont incroyablement plus durs à tuer qu’un Akrid tout-venant. Le saut en difficulté est énorme. Pour ne pas dire disproportionné. Du coup, on regrette presque la relative facilité du reste des niveaux, quand on affronte des Akrids « normaux ». On aura beau vider des chargeurs, faire mouche, lancer des grenades, rager, utiliser le grappin pour fuir leurs coups au plus vite et au plus loin, rien n’y fait. On en bave.

Théâtre de variété

Heureusement, les missions que nous avons pu parcourir sont assez variées, tout comme leur décor, même si elles demeurent une énorme excuse pour tirer avec toutes sortes d’armes (fusil mitrailleur, à pompe, super canon léger, lance-roquettes, etc.) sur des ennemis ou des bestioles mal lunées.

La verticalité est à la mode, dans Lost Planet 2  comme ailleurs.
La verticalité est à la mode, dans Lost Planet 2 comme ailleurs. – La verticalité est à la mode, dans Lost Planet 2 comme ailleurs.

Par ailleurs, le gameplay est vraiment pensé pour le mode coopératif, qu’il faille s’entraider pour passer un obstacle, ouvrir une porte ou activer des interrupteurs, comme dans cette mission où il vous faudra détruire une mine en la sabotant puis tenir 90 secondes face aux assauts de soldats énervés.
Ensuite, petite séance de QTE, pour échapper à la mort par écrasement. La verticalité des niveaux, déjà forte grâce au grappin, est comme renforcée par cette coopération qui permet la multiplication des sous-objectifs.
Il faudra donc voir ce que donnent toutes ces nouveautés sur la longueur, mais, au premier abord, on a envie d’en savoir plus…

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Pierre Fontaine