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Logitech va inscrire le bilan carbone de ses produits sur leur boîte

Le champion mondial des périphériques de saisie informatique joue un rôle de pionnier dans la communication du bilan carbone des produits électroniques.

Et si on commençait à avoir pleinement conscience de l’impact carbone des produits électroniques que nous achetons ? C’est ce que veut amorcer Logitech avec sa nouvelle politique de communication environnementale sur ses boîtes commerciales : le géant suisse des périphériques informatiques va commencer à apposer un bilan carbone sur tous ses produits.

En forme de « C » majuscule, l’indicateur affichera le nombre de kg de CO2 que le produit a généré tout au long de sa vie (on parle d’analyse de cycle de vie et pas uniquement de sa production). Sous ce logo, les produits porteront (ou pas ?) la mention « Carbon neutral » qui signifie, si elle est présente, que le fabricant à compensé ce bilan.

Logitech faisant appel à des cabinets externes pour qualifier ses produits, et le logo étant neutre et simple à implanter sur un packaging, l’initiative pourrait parfaitement être reprise par d’autres industriels qui le souhaiteraient.

Le carbone n’est pas tout, mais c’est un début

Si le scénario de choisir tel produit plutôt qu’un autre pour un ou deux kilos de CO2 semble assez peu probable dans un premier temps, la démarche de Logitech a ceci de bon qu’elle pourrait permettre de construire un référentiel dans les esprits. Non seulement dans le domaine de la tech, mais pour les produits manufacturés en général.

Il est doublement plaisant de voir Logitech lancer cette initiative : d’une part parce que personne ne l’oblige à le faire, d’autre part parce qu’il s’agit d’une marque que nous avions pointée du doigt en 2017 pour une affaire de batterie non remplaçable dans un clavier. Une « affaire » qui avait eu un certain impact à l’époque et la vitesse de réaction et le volontarisme des équipes de Logitech nous avait (positivement) surpris.

L’affichage basé sur le carbone est évidemment incomplet – on pourrait aussi parler du volume d’eau utilisé dans production des puces et des circuits, etc. – mais c’est une très bonne première étape. La balle est désormais dans le camp des industriels et des gouvernements.

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