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L’Inria recherche des recrues

L’institut embauche 600 personnes grâce à un accroissement sensible de son budget. Les postes sadressent en majorité à de jeunes chercheurs.

Après la reconduction de son contrat quadriennal avec le ministère de la Recherche, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) dispose en 2006 d’un budget de 165 millions d’euros
 ?” contre 100 millions en 2000. Il peut ainsi majorer ses effectifs de 600 personnes, pour atteindre environ les 4 000 à la fin de l’année. Selon Jean-Pierre Verju, directeur de l’information scientifique et
de la communication, et responsable de la formation pour la recherche, ce soutien financier montre la reconnaissance du gouvernement pour les travaux de recherche de l’Inria.

La cible : un large public de chercheurs

‘ L’informatique est maintenant considérée comme une science méritant la même attention que l’agronomie ou la biologie ‘, se félicite Jean-Pierre Verju. Ce contexte favorable
explique la grande campagne de recrutement lancée par l’Institut.Celle-ci s’adresse à un public très large de chercheurs : des fonctionnaires (créations de postes purs ou non) ; des contrats à durée déterminée (ingénieurs débutants qui souhaitent bénéficier d’une première
expérience professionnelle dans des secteurs de pointe, ou experts détachés pour deux ans par leur entreprise) ; et des doctorants venant remplacer le quart des partants annuels sur les 1200 thésards qui travaillent à
l’Inria.

Quatrième en termes d’effectif derrière le CNRS, l’Inra et l’Inserm

Au-delà de sa visibilité internationale, l’Institut est aussi moteur pour la création d’entreprises et le développement économique. En quatrième position en termes d’effectif, derrière le CNRS, l’Institut
national de recherche agronomique (Inra) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Inria a désormais sa place dans la cour des grands.Fidèle à son c?”ur de cible, au centre du triangle informatique, mathématiques appliquées (simulation, modélisation) et automatique (pilotage de systèmes complexes), l’Institut s’ouvre au monde du vivant. Une unité
commune avec l’Inserm vient d’ailleurs de se constituer à Rennes.

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Anne-Françoise Marès