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L’informatique ‘ à la commande ‘ décolle chez Airbus

L’avionneur confie à HP la gestion de l’ensemble de ses serveurs. Les capacités techniques et les tarifs suivront l’évolution du carnet de commandes.

‘ Toute la difficulté del’adaptive enterpriseconsiste à trouver les bons indicateurs
‘,
constate Michel Ducroizet, responsable de l’infogérance chez HP France. Séduisant et apparemment simple, le concept de
l’informatique à la demande s’avère en réalité complexe à mettre en musique.La mise à disposition et la tarification des moyens informatiques ?” processeurs, capacité de stockage, etc. ?” en fonction des besoins et de la consommation réelle impliquent, bien entendu, d’en effectuer
les mesures les plus justes possible.Airbus vient de franchir une nouvelle étape en la matière en généralisant à l’ensemble de ses serveurs européens le contrat qui le liait déjà à HP en France. Ce contrat de cinq ans et de 150 millions d’euros
concerne quelque deux mille trois cents serveurs, dont deux cents SAP et autant de messageries.Jusque-là géré par plusieurs sous-traitants dans les différents pays d’Europe avec un simple engagement de moyens, le parc de serveurs est donc désormais confié au constructeur américain, qui se charge de son administration et de
son adaptation aux besoins, avec un engagement de résultat. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de l’ensemble de la production et de la gestion du constructeur du plus gros avion du monde.

Un système adapté aux produits ayant un long cycle de vie

Le carnet de commandes du constructeur est bien rempli pour les prochaines années. Mais tout l’intérêt de l’informatique à la demande réside dans l’adaptation des moyens fournis en fonction des volumes requis.
‘ Ce type de fonctionnement est plus aisé avec une entreprise dont les produits ont un cycle de vie très long ‘, remarque Michel Ducroizet.Capacité de stockage, nombre d’instances de SAP, de processeurs, d’utilisateurs réels et de boîtes aux lettres, volumes de transaction… La tarification en fonction des volumes réels doit permettre à chacun
d’y trouver son compte ?” notamment en cas de baisse des volumes d’affaires sur un marché soumis à de nombreux aléas.Et si la flexibilité des coûts d’exploitation reste l’objectif majeur de l’opération, cette dernière présente également un intérêt notable d’homogénéisation entre les différents pays. Les modèles, méthodes et
structures fournis par un prestataire extérieur permettent accessoirement de mettre fin à des conflits internes et autres dépenses superflues.

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Corinne Zerbib