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L’industrie des NTIC s’inquiète pour son avenir

La Banque de France estime que les entreprises technologiques françaises se portent moins bien que l’industrie en général.

Mauvaise année 2003 en perspective pour les entreprises françaises productrices de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Sur l’exercice en cours, leur chiffre d’affaires pourrait
baisser de 8 % après avoir déjà diminué de 7 % en 2002. Pire : les prévisions d’exportation font apparaître une chute de 13 %, contre un recul de 7 % enregistré l’an dernier. C’est ce pessimisme que révèle la dernière enquête de
la Banque de France, réalisée auprès de l’ensemble de l’industrie hexagonale.Face à ces faibles perspectives, les industries productrices de NTIC devraient très majoritairement investir (à hauteur de 89 %) pour renouveler ou moderniser leurs capacités de production. Les 11 % restantes travailleront à augmenter
leurs moyens de production.

Des effectifs en recul de 4,2 %

Autre signe de l’incertitude économique qui prévaut : toutes comptent réaliser ces investissements au second semestre, qui représentera 81 % du total de l’année. Rien d’étonnant, donc, à ce que les effectifs
continuent d’être réduits, puisqu’une baisse de 4,2 % est prévue. Les premiers touchés seront les personnels intérimaires, dont le nombre devrait diminuer de près d’un quart. Les résultats des fournisseurs en NTIC sont
d’autant plus mauvais qu’ils contrastent avec l’ensemble de l’industrie nationale, qui devrait renouer avec la croissance. De façon très modérée, certes : selon la Banque de France, en 2003, son chiffre d’affaires
total progressera de 2 %, et les exportations de 1 %.

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Ludovic Arbelet