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L’indice Nasdaq-100 chasse les valeurs ” techno ” pour les ” biotech “

Les valeurs technologiques sorties de l’index des 100 meilleures entreprises du Nasdaq font place à des sociétés du secteur de la santé et de la biotechnologie, remettant en question chaque année l’intérêt des indices boursiers.

Nettoyage d’hiver pour le Nasdaq. La Bourse des valeurs technologiques américaine réactualise le Nasdaq-100, son indice des 100 plus grosses capitalisations cotées. Le jour du réveillon de Noël, 13 valeurs de l’indice, ayant perdu les faveurs des investisseurs, en seront exclues.Sans surprise, l’ensemble de ces titres sont des valeurs technologiques : Ariba, BroadVision, CMGI, CNET, 3Com, Inktomi, Level 3 Communications, McLeodUSA, Metromedia Fiber Network, Novell, Palm, Parametric Technology et RealNetworks.Depuis un an le Nasdaq-100 a perdu plus de 31 %, face à un Standard & Poor’s 500 ou S&P 500, l’indice des 500 plus grosses capitalisations tous marchés confondus (Nasdaq, New York Stock Exchange et American Stock Exchange), qui lui a baissé de seulement 14,9 %.

Place aux ” biotech “…

Les 13 nouveaux entrants, sur les 150 sociétés du Nasdaq éligibles pour intégrer l’indice, proviennent majoritairement des secteurs de la santé et de la biotechnologie : Cephalon, Cytyc, Express Scripts, ICOS, ImClone Systems, Invitrogen, Protein Design Labs et Sepracor. Toutefois, cinq sociétés high-tech ont quand même réussi à intégrer l’indice, dont CDW Computer Centers (détaillant informatique), Charter Communications (accès haut débit), Integrated Device Technology (semi-conducteurs), Symantec et Synopsys.Mais, de plus en plus, les analystes contestent l’intérêt de tels indices boursiers, comme le Nasdaq-100, le S&P 500 ou encore le Dow 10 (l’indice des 10 entreprises qui ont distribué les dividendes les plus élevés durant les douze derniers mois), en leur reprochant le fait qu’ils ne représentent plus la réalité du marché boursier.

… et tant pis si l’indice ne veut plus rien dire

 Ils sont entièrement fabriqués. Si les investisseurs avaient parié sur les valeurs du S&P de 1950 [lors de la création de l’index, NDLR], ils auraient été ruinés aujourd’hui car General Electric est la seule entreprise qui existe encore. Alors même que cette indice n’a cessé de progresser jusqu’en l’an 2000“, souligne un analyste de Wall Street.Malgré tout, les dirigeants du Nasdaq affirment que près de 30 milliards de dollars sont directement indexés sur les valeurs du Nasdaq-100, grâce aux trente fonds d’investissements américains et internationaux qui lutillisent.

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Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley