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L’incubateur Republic Alley lève 42 MF et entame une diversification de ses activités

L’incubateur Republic Alley compte bien faire partie des survivants du cocooning de start-up. Au programme : une nouvelle augmentation de capital et la création de filiales prestataires de services.

Republic Alley, créée en février 2000, vient de lever 42 millions de francs auprès d’investisseurs institutionnels, Innovacom et la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance, et de capital-risqueurs américains, Imagine Capital Partners et Rahn Group.En juin 2000, l’incubateur avait déjà réalisé un premier tour de table de 17 millions de francs auprès d’une vingtaine de business angels. Cette augmentation de capital doit soutenir de nouvelles prises de participation.Environ huit autres start-up devraient rejoindre cette année le portefeuille des cinq sociétés incubées par Republic Alley. Cette levée de fonds va également permettre à l’incubateur de mener à bien sa politique de diversification.Une première filiale spécialisée dans les ressources humaines, et dirigée par Catherine Gorochov, ancienne DG du cabinet de recrutement Norman Broadbent, vient d’être ouverte. Baptisée Republic Alley Ressources Entrepreneuriales, la structure propose le recrutement d’entrepreneurs.” Le profil d’un entrepreneur repose sur des qualités personnelles et pas seulement sur son historique et ses compétences, explique Charles Madeline, coprésident. Peu de spécialistes du recrutement savent déceler ce profil. “ L’objectif est de créer un vivier d’entrepreneurs, destiné aussi bien à des postes au sein de start-up que de PME ou de grands groupes.La structure va également proposer aux entreprises d’identifier au sein de leurs équipes les profils d’entrepreneurs afin de redynamiser leur organisation.Deux autres filiales, proposant également de la prestation de services autour de l’entrepreunariat, devraient rapidement voir le jour.A l’heure où le modèle de l’incubation est remis en cause aux Etats-Unis, Republic Alley compte bien tirer son épingle du jeu. En cherchant à s’assurer une rentabilité à court terme, la société se met à l’abri des cycles allongés de refinancement. L’incubateur compte d’ailleurs atteindre l’équilibre en 2002..

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Laure Deschamps