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L’impact du bug dans le monde devrait être “modéré”, selon un expert

Le “monde est quasiment prêt” pour affronter le bug informatique de l’an 2000 et son impact devrait être “modéré”, même si certains pays devront particulièrement être surveillés, selon un expert américain.

Bruce McConnell, directeur du Centre de coopération internationale sur le bug informatique (IY2KCC), a indiqué mercredi que quelques infrastructures seront observées avec une attention particulière dans les premiers jours de janvier à travers le monde. Samedi et dimanche, les 1er et 2 janvier, les experts étudieront ainsi de près les télécommunications et les réseaux électriques, a expliqué Bruce McConnel lors d’une conférence de presse.
Le Centre de coopération internationale sur le bug a été créé en février dernier, sous les auspices de l’organisation des Nations unies. Son financement est assuré par la Banque mondiale.
Dans le domaine commercial et financier, tel que les banques, il faudra attendre la réouverture de la plupart des différents services lundi, mardi ou mercredi, pour évaluer l’impact du passage informatique à l’an 2000, a repris Bruce McConnell. L’ouverture des marchés financiers au Caire et à Koweït, dimanche, les premiers en activité de l’an 2000, retiendra également l’attention des experts.
Selon Bruce McConnell, l’impact du bug de l’an 2000 pourrait se faire sentir “à moyen terme” au cours du mois de janvier et même “de façon sporadique” après. Sans citer de pays, il a ainsi estimé que “la qualité de l’énergie électrique pourrait baisser” ou que certaines factures comporteraient comme date de paiement l’année 1900, autant de phénomènes qui mobiliseront les entreprises cherchant à répondre aux plaintes de leur clientèle. L’effet du bug à travers le monde doit être cependant “modéré” car il se produira sur “plusieurs jours et semaines. Il n’y aura pas de réaction en chaîne“.
Bruce McConnell a encore cité l’Afghanistan et la Corée du Nord parmi la quinzaine de pays n’ayant pas voulu coopérer avec le Centre international. Mais l’expert a estimé que les pays voisins de Pyongyang, comme le Japon et la Russie, observaient de près la situation en Corée du Nord. Interrogé sur les zones géographiques les plus vulnérables, Bruce McConnell a cité lEurope orientale et centrale, ainsi que la Russie.

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01 Informatique (avec AFP)