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Limoges installe des bornes interactives dans ses cimetières

La capitale limousine a mis en place des bornes informatiques pour indiquer où sont dispersées les cendres des personnes ayant choisi l’incinération.

De plus en plus de personnes se tournent vers la crémation en France. De nos jours, cette pratique concerne près de 32 % des obsèques. A Limoges, pour répondre à une obligation légale (loi 2008-1350 du 19 octobre 2008 sur la législation funéraire) et pour mieux accompagner les familles, deux bornes interactives ont été implantées au cimetière de Louyat et sur le site cinéraire de Landouge.

Ces deux équipements permettent de situer le lieu où les cendres des défunts ont été dispersées. « Les deux bornes disposent du même répertoire. Il suffit donc d’indiquer le nom du défunt pour savoir où aller lui rendre hommage », nous explique Geneviève Guyonnaud, responsable du service funéraire de la Ville. Comme le demande la loi, la consultation est possible sept jours sur sept. « Les bornes interactives nous ont semblé plus pratiques que des registres papier puisque le matériel est situé en extérieur et moins coûteux qu’une plaque qu’il faudrait sans cesse déposer pour y graver des noms », ajoute la responsable. La Ville enregistre en effet 300 dispersions par an.

Ce dispositif a coûté 45 000 euros et a été mis en place en collaboration avec la société Arpège, éditrice de logiciels pour les collectivités.

C’est en juin 2012 qu’une première borne interactive a été mise en place dans un cimetière français, à Lille. Mais celle-ci répond à un autre usage. Elle affiche une carte des lieux, permet la recherche d’un emplacement à partir du nom du défunt et donne accès aux points remarquables (tombes de personnalité) ainsi qu’au règlement du cimetière.

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Cécile Bolesse