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L’hébergement web en quête de valeur ajoutée

En associant les actifs d’Exodus, les compétences de Global Center et les services de Spherion, l’hébergeur Glidepath espère s’imposer en Europe.

Héberger, c’est bien. Assurer les services qui vont avec, c’est mieux. Mais proposer de sous-traiter l’ensemble de la gestion des couches applicatives, c’est encore mieux. François Samarcq, directeur général de Glidepath France ?” et anciennement d’Exodus Europe ?” en est persuadé. “En reprenant les actifs d’Exodus et de Global Center, en y ajoutant les activités de Spherion Technologie, nous avons industrialisé une offre de services complète allant jusqu’à l’administration des applications.”Fondée en mai 2002, la société filiale de Glidepath UK a repris les actifs français de l’hébergeur américain Exodus, et surtout son site de Bezons près de Paris. ” Notre positionnement d’hébergeur s’étend à l’externalisation des couches applicatives [Business Process Outsourcing] comme les portail web, les PGI/GRC ou la messagerie qui doivent tourner vingt-quatre heures sur vingt-quatre,sept jours sur sept “, insiste François Samarcq.

Une chance de réussir là où Exodus a échoué

A ses prospects, surtout les grands comptes, il garantit une plate-forme efficace et des économies de l’ordre de 30 %. Pinault Printemps La Redoute est l’un des premiers à avoir signé pour ses sites internet. C’est en fait un ” ancien ” client d’Exodus qui avait lancé un appel d’offres pour trouver un nouveau prestataire plus pérenne.Edi-Presse, Mappy et Hubwoo ont fait de même. PricewaterhouseCoopers est en train de leur emboîter le pas pour l’administration européenne de sa messagerie Lotus Notes. Glidepath a-t-elle plus de chance de réussir là où Exodus a échoué ? “Oui, et cela grâce à notre catalogue de services étoffé “, affirme François Samarcq.Les analystes lui donnent raison puisque la demande de l’hébergement seul serait en croissance de près de 30 % l’an en Europe, et celle de l’externalisation des couches applicatives devrait suivre la même courbe. Fin 2001, Exodus a chuté alors qu’il avait une bonne marge opérationnelle, mais un trop fort surendettement. Glidepath ne devrait pas reproduire la même erreur.

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Hubert d'Erceville