Passer au contenu

L’externalisation favorise l’adoption des nouvelles technologies

L’externalisation permet à l’entreprise de se concentrer sur son métier. Cette facette de l’infogérance est privilégiée dans le domaine des nouveaux services Internet.

Tous secteurs confondus, les entreprises s’intéressent de plus en plus à l’infogérance globale des processus internes, en particulier lorsqu’elle peut aider à fournir une réponse aux problémes créés par Internet. “Le système d’information est devenu un enjeu stratégique pour les PME, souligne Bruno Corradetti, responsable des marchés PME chez IBM Global Systems. Il existe de nombreux domaines informatiques où l’on peut externaliser, si l’on se sent à l’aise pour le faire. La nouvelle tendance que j’observe est un choix stratégique d’externalisation, menée par étapes. Cette approche conduit au renouvellement technologique avec de fortes compétences réseau.” Volontiers rebaptisée e-Business chez IBM, l’infogérance s’accompagne d’investissements informatiques renouvelés. Les solutions retenues donnent cependant lieu à la définition de nouvelles règles de suivi, plus strictes. “Lorsque la santé financière de l’entreprise s’améliore, elle s’accorde le droit de dépenser un peu plus. Mais elle ne le fait pas sans calcul “, déclare Gilles Cristoforoni, directeur financier adjoint du promoteur immobilier Cogedim. Dorénavant, elle surveille en particulier les coûts d’exploitation liés à l’usage des nouvelles technologies (lire l’encadré ci-contre).

Séparer les activités de production et les projets

“Tout le monde a besoin d’Internet. C’est un moyen de contact pour les commerciaux et un média capable de faire évoluer notre métier, explique Gilles Cristoforoni. Internet véhicule une image qui prend tout son sens lorsqu’on vend du non-construit, même si la vente reste traditionnelle avec des commerciaux présents sur chaque site de vente.” Au prestataire d’infogérance de bien saisir les opportunités de chaque client, et de s’organiser en prévision des tâches à mener, sur trois à cinq ans au minimum. Du coup, les structures mêmes des SSII évoluent : une séparation s’opère entre les activités de production et les projets. C’est ce qu’explique Marc Adler, directeur de l’activité Desktop Services d’Atos (200 collaborateurs et environ 200 millions de francs de chiffre d’affaires en 1999). “Pour l’administration des serveurs, les moyens sont mutualisés dans nos locaux de La Défense, avec une assistance de second niveau apportée aux clients. Nous procédons, client par client, aux opérations locales d’installation et dimensionnons nos équipes en fonction de la taille du parc et du caractère homogène des applications. L’exploitation au quotidien et les projets d’architecture requièrent des équipes dédiées. ” Les entreprises qui peinent à trouver un partenaire pour externaliser de nouveaux services en ligne peuvent recourir à une nouvelle pratique apparue aux États-Unis : le partage des bénéfices. Il s’agit d’une formulation optimiste du partage des risques, qui invite le prestataire à prendre part aux investissements et à empocher, en cas de succès commercial, une partie des gains.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction