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L’EXPERT

Cédric Nicolas Directeur général / Ubicco (groupe Fi System)Les opérateurs sont les premiers à freiner le développement de Wap”Il faut développer des applications pour périphériques mobiles,…

Cédric Nicolas Directeur général / Ubicco (groupe Fi System)Les opérateurs sont les premiers à freiner le développement de Wap“Il faut développer des applications pour périphériques mobiles, ne serait-ce que pour se positionner et acquérir une expérience qui ne s’improvise pas. Mais, il est vrai que les opérateurs télécoms ne facilitent pas la tâche des entreprises aujourd’hui. Si l’on peut acheter du SMS en gros aux opérateurs de téléphonie mobile, le revendre sous forme de services et réaliser ainsi du bénéfice, il est en revanche impossible d’appliquer les mêmes notions aux services Wap. Ils sont en effet directement facturés au client final par l’opérateur, en fonction du temps passé sur une session Wap, et au même tarif que pour la voix. Sauf exceptions négociées au cas par cas, les opérateurs n’ont pas mis en place de système de reversement à l’entreprise des revenus liés à la communication. Pour que le Wap devienne rentable pour les entreprises souhaitant mettre en place des services grand public, il faudrait appliquer un modèle économique similaire à celui du Minitel et de son service Kiosque. Chaque entreprise percevrait alors une commission sur les communications. Critique, cette notion de rentabilité n’est toutefois valide que pour les applications grand public, et encore pas dans tous les secteurs. Les banques par exemple disposent de systèmes de facturation des services qui pourraient s’appliquer au Wap. Enfin, pour ce qui est des applications professionnelles, la rentabilité dépend de la valeur ajoutée et non plus de la facturation. Sur ce point plus que sur tout autre, les entreprises ont donc intérêt à équiper leur personnel mobile d’outils qui ne peuvent quaccroître leur réactivité et leur compétitivité.”

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Marie Varandat