Passer au contenu

L’Essi prépare des généralistes de l’informatique

L’école bénéficie de la synergie enseignement-recherche de Sophia-Antipolis. Elle forme des ingénieurs études et développement, des concepteurs et des chefs de projet.

L’Ecole supérieure en sciences informatiques (Essi), issue de la formation ISI (informatique et sciences de l’ingénieur), est devenue, en 1986, la première école d’ingénieurs de l’académie de Nice-Toulon. Outre le diplôme national d’ingénieur en sciences informatiques, elle délivre des formations de troisième cycle, dont un DESS dédié à la finance et à l’assurance (l’Imafa).Electronique, mécanique, télécoms, robotique ou image-vision… Tout l’enseignement de l’Essi se concentre sur l’informatique et ses multiples usages. “A la différence d’autres écoles d’ingénieurs, nous ne formons que des informaticiens. Nous sommes des généralistes de la spécialité”, aime à répéter Roger Marlin, directeur de l’école.Sur le plan scientifique, l’Essi bénéficie de l’environnement de Sophia-Antipolis et de la synergie enseignement-recherche-industrie. La plupart des trente-cinq enseignants sont impliqués dans les projets de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, voisin de l’école, tandis que cette dernière a noué des relations privilégiées avec les entreprises de la région (Amadeus, Lucent, l’Aérospatiale, etc.).

Une formation plébiscitée pour sa qualité

Débauchés avant même leur sortie de l’école, les quelque cent-vingts étudiants par promotion rejoignent, pour la plupart, des sociétés de services à titre d’ingénieurs études et développement, de concepteurs d’outils logiciels et de chefs de projet.La promotion 1999 juge favorablement la qualité de la formation prodiguée, de même que la gestion de projets en petits groupes. “L’effort personnel est encouragé par de nombreux travaux pratiques, tandis que l’important matériel mis à disposition permanente procure un confort de travail non négligeable”, estime ainsi Nicolas Becavin, programmeur chez Kalisto Entertainment.En revanche, Gilles Audoly, ingénieur développement chez Compaq, regrette que l’Essi ne soit pas encore reconnue comme une grande école. Et tous déplorent l’absence de véritables cours de management au programme. Un oubli fréquent au sein des écoles d’ingénieurs.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Xavier Biseul