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L’ESGI, l’informatique au c?”ur du management

L’Ecole supérieure de génie informatique, jusque-là généraliste, crée deux filières de spécialisation. Son appartenance au groupe ESG ouvre des horizons au-delà de l’informatique.

Dédiée à l’informatique généraliste depuis sa création en 1983, l’Ecole supérieure de génie informatique (Esgi) a légèrement changé de cap à la rentrée 2001. Elle a ouvert deux filières de spécialisation en troisième année de cycle ingénierie. L’une concerne les réseaux de télécommunications, l’autre la conception et le développement. “Cela répond à une demande des entreprises et des étudiants”, explique Thierry Monlouis, directeur des études de l’école. Cette spécialisation intervient, classiquement, après deux années de cycle ingénierie communes à tous les étudiants. “Mais il reste toujours un tronc commun en troisième année, qui sert à ne pas trop se spécialiser.” Le cycle de niveau bac + 2 qui précède se déroule, lui, soit comme un cycle préparatoire, soit en vue de l’obtention d’un BTS en informatique de gestion. Dans ce dernier cas, l’Esgi délivre ni plus ni moins que le programme officiel et le diplôme de l’Education nationale.

Quatre mille partenaires pour assurer les stages

Le cycle préparatoire se termine par au moins trois mois de stage. Un autre est obligatoire durant la deuxième année de cycle ingénierie. “Dans ce cadre, il doit permettre aux étudiants d’utiliser ce qu’ils ont appris en première et deuxième années d’ingénierie, explique Thierry Monlouis. Nous vérifions qu’il concrétise un enseignement théorique. Il arrive que certains soient refusés.” Le stage n’est pas obligatoire en première année, mais les étudiants peuvent toujours en suivre un si, là encore, il correspond aux enseignements.Pour trouver ces stages, l’Esgi s’appuie sur les quatre mille entreprises partenaires du groupe ESG, auquel elle appartient, avec cinq autres établissements de commerce et de gestion. Elle bénéficie également de l’existence, au niveau du groupe, du MBA Center pour l’apprentissage des langues et d’un centre d’entreprise, structure d’aide à la création de celle-ci. “L’appartenance à un groupe nous permet de nous confronter à d’autres cultures, note Nicolas Madar, sorti de l’école en avril 2000. Nous avons des professeurs de commerce, et nous rencontrons les autres étudiants dans les associations.”

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Arnaud Devillard