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Les VPN et les techniques pour masquer son IP

Cacher sa véritable IP à l’Hadopi pour lui en présenter une autre : voici la méthode la plus à la mode en ce moment, car elle permet de continuer à utiliser les réseaux P2P sans risque de se faire prendre.

Le principe est d’une simplicité enfantine : passer par un serveur tiers, généralement situé à l’étranger. Bien cachés derrière une barrière virtuelle, les téléchargeurs n’ont plus aucun souci à se faire… Certains services de ce type sont gratuits, mais pour s’assurer une qualité suffisante, la majorité des pirates préfère… payer ! De 5 à 15 euros par mois en moyenne, pour un réseau privé virtuel (VPN), qui cache l’adresse IP derrière un proxy et fournit une communication cryptée entre la machine de l’internaute et le serveur. Discrétion assurée, et ce pour l’ensemble des connexions à Internet, qu’il s’agisse Internet, qu’il s’agisse de Web, de P2P ou de newsgroups… Mettre en place un VPN sur son ordinateur réclame la création d’une nouvelle connexion sur celui-ci et quelques réglages un peu pointus… Pas bêtes, les fournisseurs de VPN fournissent tous des pas-à-pas détaillés pour parvenir à ses fins. Au-delà des VPN, il existe des d’autres moyens, pour l’instant expérimentaux, pour se rendre anonyme sur la Toile. C’est notamment l’ambition du projet Tor, qui propose d’accéder à Internet de façon anonyme en transmettant les données par différents routeurs Tor et en cryptant à chaque fois la communication entre deux routeurs. Seul problème, c’est plutôt lent…

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Éric Le Bourlout et Bruno Mathé