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Les valeurs technologiques américaines en berne

Alertes sur les résultats, chute du Nasdaq… Outre-Atlantique les valeurs technologiques dévissent.

Coup de froid sur le Nasdaq. Alors que Google s’apprête à démarrer ce vendredi 13 août son processus d’enchères en ligne destiné à fixer son cours d’introduction en Bourse, les valeurs technologiques américaines sont fortement
chahutées.Entraîné par l’alerte sur les bénéfices de Hewlett-Packard pour les deux prochains trimestres, le Nasdaq clôturait jeudi à 1752 points avec une chute de 29 points dans la journée. Les projections du constructeur informatique pour
le troisième trimestre laissent envisager un bénéfice par action de 24 cents, inférieur de 22 % aux chiffres attendus par Wall Street. Le titre décrochait hier pour coter à 17,53 dollars, son cours le plus bas depuis le début de
l’année. Même si HP invoque une mauvaise gestion interne de sa division serveurs et stockage pour expliquer ses résultats, l’avertissement ne va pas améliorer la confiance des investisseurs, déjà mise à mal par les annonces faites par plusieurs
autres sociétés technologiques.

Prévisions revues à la baisse pour le trimestre en cours

National Semiconductor, a ainsi revu ses prévisions financières à la baisse pour le premier trimestre de l’exercice fiscal 2005. Le fabricant de puces prévoit une baisse d’au moins 3 % de ses revenus par rapport au dernier
trimestre, où il avait enregistré 571 millions de dollars de chiffre d’affaires.Malgré des résultats records, un chiffre d’affaires de plus de 5,9 milliards de dollars au quatrième trimestre pour un bénéfice de 1,38 milliard de dollars de bénéfices, Cisco a soufflé le froid sur les marchés. Son PDG, John
Chambers, appelle à la prudence. Il a ainsi confié aux analystes financiers que la plupart des dirigeants d’entreprises avec lesquels je me suis entretenu n’entrevoient qu’une croissance modeste de
l’économie
. Ce commentaire a été interprété par Wall Street comme l’annonce d’un ralentissement de la dépense high-tech des entreprises.Face à cette conjoncture défavorable, les sociétés candidates renoncent à s’introduire en Bourse. Depuis quelques jours, les désistements se multiplient. Après Nanosys, un spécialiste des nanotechnologies, l’éditeur de logiciels Active
Networks et l’opérateur mobile MetroPCS Communication, c’est au tour de PlanetOut, léditeur du site gay.com, de renoncer finalement aux sirènes de la Bourse sine die. Dans ces conditions, la prochaine introduction de Google
fait plus que jamais office de test.

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Hélène Puel