Passer au contenu

Les vainqueurs sont…

Supérieur aux autres sur presque tous les points, le Panasonic prend la première place du comparatif. Suivi par le Fujifilm, légèrement moins performant, mais beaucoup moins cher.

Le Panasonic DMC-TZ2 est supérieur aux autres sur presque tous les points, notamment en matière d’optique (zoom, ouverture, stabilisateur). C’est logiquement qu’il se classe premier de ce comparatif. Légèrement moins
performant, mais beaucoup moins cher (269 euros au lieu de 379 euros), le FinePix F40fd, de Fujifilm, est le meilleur rapport qualité/prix.

Panasonic DMC-TZ2

On aime… l’objectif grand-angle à zoom 10x stabilisé


Dans un spot publicitaire de Panasonic, un jeune homme réussit à photographier un groupe d’amis dans un chalet, malgré le manque de recul. Un exemple qui s’applique parfaitement à l’objectif du TZ2, dont la distance focale
minimale de 28 mm permet ce type d’usage grand-angle. Et grâce à son zoom optique 10x, il peut également servir de téléobjectif.Autre spot, celui dans lequel notre jeune homme, dénudé, doit photographier le groupe en plein air : frigorifié, il tremble de tous ses membres mais obtient tout de même un cliché net, grâce au stabilisateur optique.
L’exemple est cette fois un peu excessif, même si nos tests montrent que le stabilisateur Panasonic est le meilleur des dix appareils testés.On aime… le faible vignettage


Le vignettage est un obscurcissement plus ou moins visible des coins d’une photo numérique. Il est dû à un défaut de la partie optique de l’appareil, plus précisément à une adéquation imparfaite entre l’objectif et le
capteur CCD. Peu de compacts y échappent, mais le vignettage est plus ou moins visible selon les cas. Dans celui du TZ2 il est plutôt faible.On aime… les trois formats d’image


Dans le numéro numéro 474 de Micro Hebdo, nous vous expliquions pourquoi il existe trois ratios d’image différents : le 4/3, le 3/2 et le 16/9. Le DMC-TZ2 permet de choisir entre les trois. Une
souplesse qui n’est toutefois pas une exclusivité de la marque puisque trois des neuf autres modèles offrent le même choix.On n’aime pas… le manque de fidélité des couleurs


Le vainqueur de notre comparatif obtient la note de 5,5/10 au test de fidélité des couleurs. Il a été réalisé par notre laboratoire à l’aide d’une mire composée d’objets reproduisant la quasi-totalité du spectre des couleurs
visibles. Cette note, ainsi que celle de 5,4/10 obtenue au test de la précision de l’image, révèle des défauts gênants pour un appareil de ce prix.

Fujifilm FinePix F40fd

On aime… les trois formats de cartes mémoire


Les cartes mémoire xD Picture Card, inventées par Fujifilm et Olympus, sont très petites, performantes et disponibles dans des capacités élevées (jusqu’à 2 Go). Mais elles ne sont pas tout à fait standards : certains
lecteurs multicartes de PC et d’imprimantes photo, notamment, ne sont pas compatibles avec ce format. Ce n’est pas un problème dans le cas du F40fd, puisqu’il peut aussi lire et écrire sur les cartes SD (Secure
Digital)
et MMC (MultiMedia Card), des formats beaucoup plus courants.On aime… la rapidité en prise de vue


Vous croyez que lorsque vous enfoncez le déclencheur, le cliché est pris immédiatement ? C’est en fait rarement le cas avec les appareils compacts. Lorsque ce temps de latence entre le déclenchement et la prise de vue
effective est trop long, l’image finale peut se révéler sensiblement différente de celle que vous pensiez photographier. Le F40fd est le seul appareil à obtenir la note 10 au test du temps de latence à la prise de vue : le délai est
absolument nul. Une caractéristique tout à fait remarquable, même si d’autres modèles (Sony, Canon, HP, Pentax) s’approchent de ce résultat.On aime… la bonne ergonomie


A l’exception du déclencheur et du bouton de mise au point, placés sur le dessus, les commandes du F40fd sont toutes regroupées à l’arrière de l’appareil, sur le côté droit. Cela permet d’effectuer tous les réglages avec le
pouce droit, avant de prendre la photo avec l’index. En outre, certains modes scène, habituellement accessibles par l’intermédiaire de menus, peuvent ici être activés à l’aide du sélecteur : paysage, lumière naturelle (portraits ou natures
mortes sans flash), naturel et flash (deux photos d’un coup, l’une sans flash et l’autre avec) ou encore antiflou. Tout cela facilite grandement la prise en main de l’appareil par un débutant.On n’aime pas… le stabilisateur numérique


Avec la note de 1,4/10, l’appareil de Fuji est recalé à ce test. Son stabilisateur numérique est en fait un dispositif d’élévation automatique de la sensibilité, et il se révèle quasiment inefficace : même lorsque le flou est
évité, ce qui est rare, le fort bruit numérique présent dans limage la rend pratiquement inutilisable.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Christophe Blanc