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Les vainqueurs : on aime, on naime pas

Guidage, kit de montage, écran… les qualités du gagnant, le Garmin Nüvi 255WT, sont impressionnantes. Quant au deuxième, le Takara GP48, il se distingue par une très bonne ergonomie.

Garmin Nüvi 255WT

On aime… la qualité d’écran Plus large que celui du 255T, cet écran offre une meilleure lisibilité et permet d’afficher de larges icônes. Lumineux et mat, il affiche la cartographie avec un contraste excellent. Il reste donc parfaitement utilisable à
contre-jour mais aussi par grand soleil, même direct.

On aime… les fonctions additionnellesLe Nüvi 255 WT dispose d’une fonction calculette, d’un convertisseur de devises et d’unités, ainsi que d’une horloge universelle. De tous les GPS de notre comparatif, il est le seul à offrir ces petits
plus qui font la différence lorsqu’on veut voyager en Europe. D’autant que sa cartographie intègre l’Europe de l’Est, les Pays Baltes et l’Ukraine.

On aime… le kit de montage bien penséSouvent négligé et considéré à tort comme un gadget, le kit de montage participe aussi à la qualité d’un GPS. Minuscule mais solide, rigide et facile à monter, celui-ci met l’appareil en valeur, sans masquer la route
et sans nuire à sa manipulation.

On aime… la géolocalisation photographiqueCe modèle vous offre la possibilité de lier des photographies à des coordonnées GPS. Vous pouvez donc créer vos propres points d’intérêt visuels. Il suffit alors de cliquer sur l’image pour que le guidage correspondant
commence. Le site officiel de Garmin fournit également des photos géolocalisées de monuments et de lieux célèbres.

On aime… et on n’aime pas… les trop gros caractèresLes caractères utilisés sont si gros qu’il est impossible d’afficher le nom complet, même si l’écran est de bonne dimension. Ce qui devient ennuyeux lorsqu’on recherche une nouvelle adresse non stockée
dans les favoris.On n’aime pas… le ton autoritaire du guidage vocalLe système de synthèse vocale utilise un ton d’adjudant-chef. Si la dynamique et l’articulation sont sans faille, après une vingtaine de minutes de guidage, n’importe quel conducteur se sent… à la
caserne.On n’aime pas… les quelques problèmes de synchronisationRelativement doué pour les indications de distance, il lui arrive parfois de donner des instructions un peu trop tôt, pour un tronçon qui reste à venir…

Takara GP48

On aime… l’ergonomie généraleGrâce à des menus clairs, aérés et des icônes intuitives, le paramétrage se fait sans aucune difficulté. Le clavier Azerty est suffisamment réactif et le bon fonctionnement de la saisie prédictive rend la navigation aisée. Un
véritable modèle d’ergonomie.

On aime… les fonctions annexesDoté d’une saisie des adresses facilitée et d’un excellent guidage vocal, le modèle de Takara a pris soin d’ajouter d’autres cordes à son arc. Pour être aussi utile derrière votre pare-brise que pour une
balade à pied, il propose un lecteur MP3, DivX, d’images Jpeg et même l’affichage de fichiers de texte au format TXT.

On aime… les capacités techniquesSon temps de fix très court s’explique par sa grande sensibilité aux signaux satellites GPS. Il assure ainsi un recalcul des trajets à une vitesse record. Sa large base de données recense de nombreuses adresses et lieux-dits,
qui influent aussi sur la qualité de la redirection lorsqu’on s’est éloigné de l’itinéraire initial.

On aime… la précision du guidage vocalTakara utilise une synthèse vocale complète, c’est-à-dire qu’elle épelle le nom des rues, des sorties d’autoroute… La précision des indications d’itinéraire est ainsi maximisée. La gestion des
ronds-points a été particulièrement soignée, et l’appareil n’hésite pas à indiquer de continuer tout droit lorsque c’est nécessaire.

On n’aime pas… le zoom trop grandEn agglomération ou sur un échangeur, le grossissement automatique est si important que la carte affichée est réduite au maximum avec les inconvénients que cela entraîne. De plus, elle est écrasée, car le haut et le bas de
l’écran sont occupés par les infos complémentaires.

On n’aime pas… la faible luminositéMalgré un bon contraste, l’écran du Takara manque de luminosité. Même poussée au maximum, celle-ci reste très en dessous des autres modèles. Un fort soleil rendra l’utilisation du GPS problématique voire
impossible.On n’aime pas… la gestion des radarsLes indications sonores et visuelles de radars sont plutôt efficaces, mais la tendance à annoncer des radars fictifs nuit à l’attention qu’on leur porte.

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Cyril Valent