Les vainqueurs : on aime, on n'aime pas...

Aiptek SlimCam 3200

On aime… la mémoire extensible

Pour compléter ses 32 Mo de mémoire interne une capacité déjà généreuse, la plus élevée parmi les modèles en lice , la SlimCam 3200 peut accueillir des cartes mémoire au format MultiMedia Card ou SD-Card. Le format choisi
est plus heureux que celui adopté par Logitech ou Spypen (SmartMedia), déjà en fin de vie

On aime… l’écran LCD

Comme la ClickSmart 820 de Logitech et la Cleo 2.1 de Spypen, la SlimCam 3200 dispose d’un écran LCD couleur. Lors de la prise de vue en mode autonome, cet écran remplace avantageusement le viseur optique pour le cadrage des
photos. Il permet aussi de vérifier immédiatement si une photo est ratée ou non. L’affichage est très fluide et les couleurs sont fidèles, mais la netteté laisse un peu à désirer

On aime… la définition vidéo

En déplacement, les webcams autonomes, en plus de leur fonction photo, sont aussi capables de capturer des petites vidéos, transformant ainsi l’appareil en mini-caméscope. Sur beaucoup de modèles, la définition maximale de ces
vidéos est de 320 x 240 points. Ici, comme sur l’autre modèle d’Aiptek, elle est de 640 x 480 points. C’est un plus appréciable, car la qualité des vidéos est bien meilleure

On aime et on n’aime pas… la stabilité

La SlimCam 3200 est livrée avec un trépied, façon ‘ pied photo ‘. C’est bien pratique pour la caler en mode webcam, car elle est légère et surtout très compacte. Mais une fois
l’ensemble positionné, il ne faut surtout pas y toucher : le câble et son morceau de ferrite ont une fâcheuse tendance à déstabiliser le tout

On n’aime pas… la documentation

La documentation livrée avec la SlimCam 3200 se résume à une page au format A3, où six langues se côtoient, la part du français n’excédant pas quelques lignes. Du coup, pour bien prendre en main l’appareil, il faut examiner les
schémas de la partie en allemand. Peut mieux faire

Aiptek Mini Pen Cam 1.3

On aime… le prix

A 69 euros, cette webcam autonome est une bonne affaire. Surtout que, il y a deux ans (voir Micro Hebdo numéro 231, page 26), elle coûtait 169 euros ! En contrepartie de ce petit
prix, la mémoire n’est pas extensible et il n’y a ni flash ni écran LCD de contrôle de prise de vue. Mais elle s’en tire plutôt bien en mode webcam, avec notamment un bon respect des couleurs

On aime… les logiciels livrés

Aiptek fournit avec son appareil quatre bons logiciels Ulead en version allégée (Photo Express, Photo Explorer, Cool 360 et PhotoStudio), ce qui est très appréciable. On trouve aussi un logiciel de gestion de la caméra (Mega
Camera Manager), plutôt simple à utiliser. D’où une note de 7 sur 10 pour ce critère

On aime… la fluidité en mode webcam

Avec un débit mesuré de 9,1 images par seconde en mode webcam, ce modèle est le plus véloce, à égalité avec la Vivicam 3301 de Vivitar. Certes, on est encore loin des 20 images par seconde indiquées par le constructeur, mais c’est
bien suffisant au vu de l’encombrement sur Internet et les limites des connexions en envoi de données (128 kbit/s sur ADSL en général)

On aime… le faible encombrement

Poids plume et encombrement minimal : voilà qui permet de glisser facilement la Mini Pen Cam 1.3 dans la poche. La légèreté pénalise un peu la stabilité en mode webcam, l’appareil ayant tendance à être
‘ emporté ‘ par son câble, à cause, notamment, du morceau de ferrite trop proche de la prise USB

On n’aime pas… l’écran LCD

L’écran LCD, qui se trouve au dos de l’appareil, est un simple élément informatif servant à contrôler, en mode autonome, la mémoire disponible ou le mode de prise de vue. Impossible, donc, de vérifier immédiatement si une photo
est bien exposée ou correctement cadrée. Il faudra attendre de rapatrier les images sur lordinateur

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Jean-Marc Gimenez