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Les utilisateurs attribuent la mention assez bien à Domino 5

La dernière version du serveur Internet de Lotus s’est enrichie de nouvelles fonctions. La suite Domino est utilisée comme serveur d’applications, pour des développements rapides d’applications ou comme serveur de messagerie.

Produit phare de Lotus, le serveur Internet Domino est disponible en version 5 depuis l’an dernier. Dans la foulée, l’éditeur du Massachusetts a relooké son client de messagerie Notes, tout en l’enrichissant de nouvelles fonctions. Assistée par la SSII Cohéris-Atix, la holding de cliniques privées SA3H (500 personnes) a mis à jour, en février dernier, ses serveurs intranet et extranet, ainsi que les postes clients, de la version 4 à Domino/Notes 5. Si la société n’a pas encore testé toutes les possibilités offertes par Domino 5, elle est d’ores et déjà séduite par l’ergonomie des clients Notes et du client d’administration. “Notes 5 est plus facile et plus agréable à administrer que la précédente version. L’ergonomie du client d’administration est totalement différente par rapport à la version 4, qui était assez austère. Elle est plus simple et plus fonctionnelle. Toutefois, l’ensemble reste encore complexe à gérer : il vaut mieux avoir un administrateur Notes. Le changement d’ergonomie est identique pour les clients de messagerie. Leur interface est désormais plus intuitive “, commente Pierre-Yves André, responsable informatique de SA3H. La holding a choisi Notes comme interface avec les données de l’AS/400, publiées dans une base Notes. “Nous souhaitions aussi mettre en place une messagerie avec nos sites distants et utiliser en mode intranet nos bases documentaires, reprend Pierre-Yves André. Nous voulions notamment utiliser Notes comme support de diffusion de nos procédures et de nos normes de qualité, dans le cadre de la certification ISO 9002 que nous avons obtenue pour l’une de nos principales cliniques.”

Des développements d’applications plus rapides

“Nous attendions la nouvelle version de Domino, car nous avions besoin d’une plate-forme de développement web, et les outils de la version 5 devaient nous faciliter la tâche. Dès sa disponibilité, nous avons fait migré nos serveurs avec ActiveWeb “, se souvient Frédéric Planchet, actuaire associé chez Jo’l Winter et Associés, un cabinet d’actuariat conseil (JWA compte 45 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 23 millions de francs, 3,51 millions d’euros, en 1999). “Le module Designer permet effectivement de faire des développements rapides d’applications “, confirme Jean-Marie Hallier, responsable des développements de Cadremploi, un service Internet et Minitel d’offres d’emploi (www. cadremploi. fr, 11 collaborateurs, 17,5 millions de francs, 2,67 millions d’euros, de chiffre d’affaires en 1999). “Le principal intérêt de Domino 5, c’est que nous ne nous préoccupons pas de la technique informatique, reprend Frédéric Planchet. Nous écrivons directement dans le Designer, que ce soit du Lotus Script, du Java ou du JavaScript. Autre point positif : le Designer 5 permet l’accès aux classes Java en natif. Cet ensemble facilite l’écriture d’applications web et nous permet de limiter les temps de développement. C’est le serveur qui prend en charge la construction des pages HTML, un avantage pour nous, car ceux qui développent les applications ne sont pas des informaticiens de formation, mais ont une expertise métier.” Les développeurs du cabinet d’actuariat conseil JWA construisent dans Notes une maquette de l’application qui donne un “feel and look”. Ils peuvent également enrichir l’application de nouvelles fonctions tout en étant en production. Elle se construit petit à petit, sans perdre les données déjà existantes.
Pour Cadremploi, l’utilisation de Domino 5 a commencé en novembre 1999, sous l’impulsion de leur prestataire de services. “Nous sous-traitons tout, tant en termes de développement que d’hébergement, à Matra Grolier Network. Auparavant, nous avions une solution propriétaire pour gérer notre service télématique et notre site web. Compte tenu de notre trafic (12 000 visiteurs par jour) et de nos besoins, Matra Grolier Network nous a conseillé Domino 5 “, raconte Jean-Marie Hallier. Grâce aux clients Notes, le back office est très simple. Il nous permet de gérer efficacement les mises à jour des annonces. Elles nous sont envoyées par les cabinets de recrutement et validées avant d’être mises en ligne. Les mises à jour des bases de CV et d’annonces se font par réplication automatique.”D’ailleurs, ces fonctions de réplication de Domino 5 ont été enrichies d’une sauvegarde en ligne et incrémentale.
Autre avantage relevé par Frédéric Planchet de JWA, la suppression des limites de taille des bases de données. Avant, Domino ne pouvait accéder qu’à des bases de données de 1 Go au maximum. “Sans compter que lorsque l’on a de gros volumes de données, l’ajout de nouveaux champs se fait de manière totalement transparente, contrairement à des bases comme Access ou Oracle “, poursuit Frédéric Planchet. “Mais Domino est trop gourmand en ressources. Je pense qu’il ne convient pas pour des sites importants, avec du trafic fort et des possibilités de recherche multicritères, estime, quant à lui, Jean-Marie Hallier. Notre base de données de CV fait un peu plus de 1 Go ; celle des offres, 500 Mo en moyenne. Nous avons, pour le moment, un biprocesseur Dell et un quadriprocesseur IBM. Nous allons bientôt installer deux autres quadriprocesseurs “, poursuit le responsable du développement de Cadremploi. Jean-Marie Hallier relève un autre point criticable de Domino 5 : la gestion des dates. “En temps normal, les annonces sont classées par ordre antichronologique d’émission. Mais, dès que nous en modifions une, Domino met à jour automatiquement la date, sans que nous puissions intervenir. Nous obtenons donc parfois un classement aberrant, raconte-t-il. Nous allons peut-être garder la suite de Lotus uniquement en back office, notamment pour la mise à jour des annonces, et étudier d’autres solutions pour pallier les limites de Domino.”

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STÉPHANIE RENAULT